18.1.18

What the fuck ?

Mon premier post de l'année était très enthousiaste, le deuxième le sera un peu moins. La faute à une polémique inutile et débile et, aussi, à Belinda Bencic et Stan Wawrinka, lesquels ont complètement craqué contre deux joueurs aux références aussi sérieuses que la candidature de Jean Lassalle à la présidentielle française. Si la défaite du Vaudois est tout sauf catastrophique, tant il semble encore loin d'être à 100% physiquement, celle de la St-Galloise a beaucoup surpris. Et déçu. Malgré les conseils avisés du clan Federer, Belinda a pris une rouste contre une Thaïlandaise aussi improbable que serait un musée sur la peinture de la Renaissance au centre de Patong... Autant Belinda que Stan ont encore du pain sur la planche, des heures à suer sur les courts d'entraînement et à la salle de gym, et beaucoup de confiance à grappiller afin de retrouver leur meilleur niveau et leurs sensations. Courage à eux et surtout à Stanimal qui doit actuellement cogiter dans l'avion du retour ! On t'aime gamin.

Heureusement, Rodgeur est toujours là et a logiquement passé l'écueil Struff sans trembler, ou presque. Le Maître a connu une petite alerte au début du troisième set lorsqu'il a perdu son service, mais sans conséquence. Au sujet de ce match, je me dois de commenter le mini «scandale» de ce début de quinzaine. Tu l'as probablement suivi, ô fan de tennis que tu es et que je remercie d'être aussi fidèle sur ce blog, les organisateurs ont décidé de programmer le Federer Struff en night-session et de faire jouer le soi-disant «««choc»»» Djokovic – Monfils en milieu d'après-midi, en pleine canicule (le mercure affichait 40 degrés à l'ombre !). Et cette décision a fait grincer des dents dans le monde de la petite balle jaune, certains accusant Rodgeur d'être trop protégé... 

Alors là je ne comprends pas les gars, quel est le problème ?!? «What the fuck» comme ils diraient à Down Under ?!? Franchement, ça te fait rêver un match entre le génial Novak Djokobite, l'homme au charisme d'une paire de chaussettes Lacoste et au jeu aussi spectaculaire qu'un concert de triangles en 2ème enfantine, et le sublime Gaël Monfils, le clown le plus désarticulé du circuit dont la nonchalance n'a d'égal que la pauvreté du palmarès ? Ce choix est totalement justifié selon moi : alors que la légende, le mythe, le Dieu Federer dispute l'une des dernières saisons de sa carrière, qu'il est adulé de Melbourne à Kinshasa et qu'il est tenant du titre, je ne vois pas comment on peut polémiquer sur cette décision. Vraiment pas !

Même s'il affronte Struff, mon contrôleur fiscal ou ma femme de ménage, le Maître à lui seul sera toujours plus attrayant qu'un crouille Djokovic – Monfils ou que n'importe quelle autre affiche sur le circuit ! Et ceci aussi bien pour les spectateurs que pour les télévisions du monde entier... Bref, que les organisateurs continuent à programmer Federer à 21 heures et Djokonaze en milieu d'après-midi, ça l'obligera peut-être à perdre moins de temps au service...

Allez, je vous laisse les amis en notant juste que le haut du tableau ressemble toujours à Disneyland pour Rafa alors que le bas a perdu un certain David Goffin, l'un des hommes en forme de la fin de saison 2017. On se réjouit de la suite et des vrais chocs (pas le Djokovic – Monfils, donc...) !

7 Comments:

At 19 janvier, 2018 00:49, Anonymous Anonyme said...

Et l'équité on s'en balance, donc Fed peut bien choisir quand il veut jouer (ou on le fait pour lui certes) et ses adversaires cuiront à petit feu... l'idolâtrie dans toute sa splendeur !

 
At 19 janvier, 2018 02:49, Anonymous Anonyme said...

Bcp de posts en ce début d'année ! Vince McStein serait-il de retour ? Yeah Come on baby

 
At 19 janvier, 2018 09:17, Blogger Unknown said...

Pauvre Stan...
T'as maté la taille de sa blessure, Marc ?
Il est courageux, le garçon, mais il a du taf avant de revenir sur le devant de la scène...

Par contre, non, je suis désolé, un match entre Federer et Struff, même si il y a Federer, ça n'intéresse pas grand monde.

D'ailleurs on l'a tous déjà oublié, alors qu'on a bien rigolé devant Monfils Djoko.

 
At 19 janvier, 2018 14:33, Anonymous Anonyme said...

Nadal a joué que des "clowns" mais il paraît quand même sacrément affûté et son jeu est bien en place.

Je suis comme Marc, je préférerai toujours voir le maître que Djokovic-Monfils (le squelette vs le bounty).

 
At 19 janvier, 2018 16:55, Blogger Fangio said...

On est clairement parti sur les bases d'un Open d'Australie de merde avec des déséquilibres hallucinants dans le tableau. Tsonga qui bat Shapovalov, battu lui-même par Kyrgios, lui-même probablement battu par Dimitrov au tour suivant. Tous les gros poissons sont dans le même coin et s'écrasent entre eux. Nadal récupèrera le vainqueur de cette partie en miettes lors des demi-finales...

C'est difficile à dire qu'il n'y a personne en haut dans ces conditions. Le peu de monde en haut est dans le même huitième, celui que je viens de décrire, surtout. Il y a l'équivalent en bas avec la partie Berdych-Delpotro-Goffin. Bon ok Goffin s'est fait tuer par la canicule mais il aurait du être là. Rodgeur va récupérer lui aussi un bras mort, hormis si c'est Juan Martin, car on sait que ce dernier est capable de faire six tournois d'affilée sans broncher.

Bref, tout ça pour dire que je ne sens pas un super tournoi comme ça. Un truc à peine mieux que New York 2017, à peine mieux. En fait, ça dépendra de la finale. Si Rodgeur et Rafa sont en finale, alors le tournoi sera sauvé. Si un des deux trébuche alors. Pour le moment, Rafa se balade mais il ne joue que des sparrings. Où en est-il réellement physiquement ? Pareil pour Rodgeur. Qu'en sera t-il quand il risque de retrouver son cauchemar de Delpotro ?

Bref, vivement la deuxième semaine.


 
At 19 janvier, 2018 18:28, Anonymous Anonyme said...

Ce n'est pas Fed qui décide! Ce sont les organisateurs! Fed n'y est pour rien! Il demande juste comme beaucoup d'autres joueurs à jouer en night session, c'est normal!

 
At 20 janvier, 2018 13:18, Blogger Fangio said...

Zverev et Del Potro vidés, le fiasco continue à Melbourne. Tapis rouge pour Roger jusqu'en demi avec un éventuel choc contre ce bandit de Djokovic. Attention tout de même à Berdych en quart qui semble avoir retrouvé quelques couleurs. On est dans un remake de l'abattoir Open de New York 2017 tout de même. Vivement les demi-finales pour un peu de sport car là on s'emmerde

 

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