30.1.17

La plus belle, la plus mythique, la plus TOUT !!!!!

La plus belle victoire, la plus mythique, la plus magique, la plus légendaire, la plus mémorable, la plus exceptionnelle, la plus bandante, la plus folle, la plus renversante, la plus inattendue, bref, la plus TOUT !!!!! Oui, c'est sa plus belle victoire à notre Rodgeur national, à notre Dieu national, et il n'y a pas de mots assez puissants pour lui dire à quel point on l'aime, on l'admire et on le vénère. Ce qu'il a réalisé durant ces deux semaines en Australie dépasse l'entendement, et ce succès en 5 sets face à Rafael Nadal restera comme LE chef d'oeuvre de sa carrière. Une oeuvre d'art qu'on pourrait regarder en boucle pour des siècles et des siècles. Amen. Que ce dimanche 29 janvier 2017 devienne un jour férié dans tout le pays, la Saint Roger, et qu'on la célèbre chaque année à grands coups de Jägi, de champagne et d'accolades !!!

Le cinquième set est d'ailleurs le plus dingue de toute sa vie, un truc de fou que seul Roger Federer peut réaliser. Mené 3-1 par un taureau de Manacor en transe, le Maître a trouvé les ressources pour revenir de l'enfer et inscrire... 5 jeux de suite et conclure cette finale sur un dernier coup droit sur la ligne, créant une hystérie dans le stade et dans toute la nation, tel un orgasme planétaire. Une chose est sûre, Rodgeur est allé le chercher avec ses tripes ce 18ème, ne cessant d'agresser la Momie dans cette dernière manche d'anthologie. Tout était en place dans son jeu : ses retours, son revers complètement retrouvé, son coup droit en feu, un service solide et un mental à toute épreuve. Putain comme c'était bon, putain comme on était tarés, heureux, ivres de joie et ivres tout court !!! 18 Grands Chelems les amis, 18 GRANDS CHELEMS !!!!!!!! Oui : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17...... 18 !!!!!!!!!!!!!!!!!!  

A 35 ans et après une pause de 6 mois, dont 2 sans toucher une raquette (!), après n'avoir pas gagné un Majeur depuis juillet 2012 et traversé une année 2016 sans le moindre titre, le Bâlois rafle enfin cette 18ème couronne en Grand Chelem, celle qui semblait ne jamais vouloir s'offrir à lui. Il laisse sa bête noire à 14 et devient le seul tennisman sur terre à posséder au moins cinq sacres dans trois Majeurs différents. Des chiffres qui donnent le vertige et qui propulsent le Maître dans une galaxie encore plus lointaine, là où seuls les Dieux le regardent dans les yeux. 

Cette finale de tous les superlatifs, de tous les fantasmes, de toutes les angoisses aussi (comme je me chiais dessus au début du cinquième...), a donc parfaitement répondu à nos plus folles espérances. On espérait un match de titans, on l'a eu et on ne peut que remercier ces deux immenses champions, lesquels ont encore prouvé à la planète tennis pourquoi ils n'ont pas d'égal dans ce sport. Andy Murray et Novak Djokovic ont dû mesurer le fossé qui les sépare de ces deux légendes, plus populaires et adulées que jamais. Federer et Nadal, deux monuments qui laisseront une trace indélébile dans leur sport, et qu'on veut voir jouer le plus longtemps possible. Le tennis a besoin d'eux. Rodgeur et Rafa sont éternels ! 

Ne reste désormais plus qu'à s'incliner bien bas devant la classe, le talent et le brio de Monsieur Roger Federer, ce magicien sublime qui n'a jamais semblé aussi heureux de pratiquer son sport. Je ne sais pas comment exprimer le bonheur qu'il nous apporte, ni comment le remercier pour tous ces moments d'extase et de plénitude. Je suis sans voix, sans mots, comme sonné après un combat de boxe. Car c'en fut un sur cette Rod Laver Arena. Merci Rodgeur de nous avoir fait pleurer. D'avoir fait lever la Suisse toute entière un dimanche matin, gueule de bois ou pas. D'être la plus grande légende du sport encore en activité. D'être capable, depuis bientôt 18 ans de carrière, de toujours nous surprendre. Et surtout, surtout, ne lâche rien et continue de nous faire rêver ! Pourquoi s'arrêter à 18, en somme ?!?



MESSAGE DES AUTEURS DU VRAI-FAUX BLOG :
On est d'accord avec vous : la première version de ce post n'était pas à la hauteur de l'événement et de l'exploit. Le texte a été depuis quelque peu "repimpé". On s'en excuse mais entre la fatigue et les émotions, on avait pas les idées très claires lundi matin...

Merci à tous pour votre passion et vos commentaires durant cet Open d'Australie absolument magique, et au plaisir de vous retrouver ici pour de nouvelles aventures !

26.1.17

Comme dans un rêve !!!


Oui, comme dans un rêve !! Un putain de beau rêve !!!! On le savait, il nous l'a encore confirmé aujourd'hui : rien n'est impossible avec Roger Federer, le plus grand joueur de tous les temps, le Maître du circuit, la rock-star de Melbourne, le Dieu du tennis. Non, rien n'est impossible, y compris d'atteindre la finale d'un tournoi du Grand Chelem après une absence de 6 mois en étant classé tête de série numéro 17. Rien n'est impossible, ou plutôt tout, mais absolument TOUT est possible avec ce faiseur de miracles, ce magicien des courts, ce Mozart de la petite balle jaune. Merci Rodgeur d'exister, merci de repousser les limites de l'irrationnel, merci de réinventer – match après match, année après année – le tennis. Roger Federer ne joue pas au tennis, Roger Federer EST le tennis.

Après Berdych et Nishikori, le Bâlois a donc battu un troisième Top Ten en cette quinzaine de grâce, et non des moindres, son ami et compagnon d'exploits Stan Wawrinka. Au terme d'un derby suisse haut en couleurs (dont un immonde t-shirt rose de Mirka...), en rebondissements et en émotions, notre Rodgeur national s'offre une 28ème finale de Majeur à... 35 ans et 174 jours, du jamais vu depuis 1974. Et je peux encore ressortir l'adjectif de cette quinzaine : IN – CRO – YABLE !

Que dire sur ce derby helvétique ? Tout d'abord qu'il est le premier à être allé jusqu'au cinquième set, qu'il a été interrompu par deux pauses médicales, ce qui très rare avec la paire Fedrinka, qu'il a été clairement à deux vitesses et qu'il aurait très bien pu tourner en faveur de Stan The Man. Un Stan Wawrinka qu'on ne félicitera jamais assez pour son fair-play, sa classe et son talent. Bravo mon gamin, on t'aime très fort même si aujourd'hui, on n'avait d'yeux que pour Dieu.  

Un Stan qui pourra avoir des regrets... Et comment : dans un cinquième set irrespirable, le Vaudois a eu plusieurs occasions de faire le break, mais son aîné – très fort mentalement – n'a pas craqué. Au final, le gamin a presque offert sur un plateau le break et le match au Rhénan, lequel a eu le mérite d'avoir le triomphe modeste, comme s'il était gêné pour son pote. Ce ne fut pas le meilleur match du Rodg (ni de Stan...) mais l'essentiel est là et bien là : il sera dimanche sur le court pour tenter d'accrocher un 18ème titre majeur à son immense collection. Pincez-moi, je rêve !

Bref, ce tournoi est décidément magique et on se réjouit désormais, que dis-je, on compte désormais les secondes avant LA finale de dimanche. La finale de tous les superlatifs, surtout si c'est un certain Rafael Nadal en face. Ce serait une sorte de finale vintage entre les deux plus grands champions de l'ère moderne, une sorte de "on s'était dit rendez-vous dans 10 ans", un revival complètement improbable, un peu comme si le Lausanne-Sport et le Servette FC se disputaient aujourd'hui le titre de champion suisse. Une sorte de revanche, aussi, après la domination écrasante du binôme Djokovic Murray.  

Evidemment, personne en Suisse ne pleurera si Grigor Dimitrov crée la surprise demain soir et s'offre une première finale de Grand Chelem. Pas besoin d'être un devin pour prédire qu'entre Nadal et Dimitrov, on signe les yeux fermés pour le Bulgare, même si ce dernier joue le tennis de sa vie depuis le début de l'année. Mais bon, on n'y est pas encore et pour le moment, il convient de saluer le phénoménal come-back du Maître absolu, qui a rendez-vous avec la grande Histoire du tennis dimanche 29 janvier. Et qui pourrait bien nous faire pleurer de joie. Putain, on le veut ce 18ème, maintenant ou jamais !!!

24.1.17

Melbourne est rouge et blanc !!!

Putain, qu'il est magique cet Open d'Australie 2017 ! Magique, incroyable, surprenant, rafraîchissant, jouissif et d'ores et déjà historique... Historique car pour la deuxième fois après l'US Open 2015, deux tennismen suisses croiseront le fer en demi-finale d'un Grand Chelem, ce qui nous assure la présence d'un de nos compatriotes en finale. Oui, c'est historique pour un petit pays comme le nôtre et il faut se rendre compte de la chance qu'on a. Surtout quand on pense à des grands pays de tennis comme les Etats-Unis, l'Australie, l'Allemagne ou encore la Suède qui n'ont strictement rien à se mettre sous la dent depuis près de 10 ans... 

Sans parler de nos amis français, lesquels ont cru un moment aux chances de Monfils et Tsonga, les rois des non-matchs, les ambassadeurs des exploits ratés, deux des plus belles impostures de cette édition 2017. Ainsi donc, après la prestation grotesque de Monfils face à Nadal, le Kinder Bueno du Mans est passé complètement au travers face à Stanimal, alternant le moyen et le très mauvais, et réussissant même à créer une altercation aussi inutile que pathétique à la fin du premier set... «Hey bouffon, tu m'as regardé mec, tu cherches la merde ou quoi ? Dans ma téci ça serait pas passé comme ça quoi !» Allez Jo-Wil, retourne dans ta cour d'école et va rejoindre tes potes pour le premier tour de la Coupe Davis, et laisse les adultes jouer une demi-finale de Grand Chelem, merci. 

Bref, alors que le tennis helvétique a montré son plus beau visage et donné du rêve aux amoureux de la petite balle jaune, son vis-à-vis tricolore a touché le fond en cette quinzaine australienne. Et à cette triste liste de joueurs français n'ayant rien montré à Melbourne, sinon frustration et impuissance, on peut encore ajouter Simon, Gasquet ou autre Pouille...

Stan The Man ne s'est donc pas fait prier pour renvoyer son meilleur ennemi à ses études, en trois petits sets et deux heures de jeu, et continue tranquillement sa route jusqu'en demi. Cette demi-finale justement, on en rêvait, on l'aura : le choc Stan Wawrinka – Roger Federer, encore impensable il y a deux semaines, se déroulera bien devant nos yeux et ceux de millions de fans de tennis dans 48 heures. Franchement les mecs, c'est fabuleux, génial, immense, rare, précieux, unique, en un mot comme en mille, fedrinkien !

Comme espéré ou tout du moins pressenti, le Maître a déroulé face au tombeur de Murray et arrivera, lui aussi, frais comme une rose en demi. Au passage on n'oubliera pas de remercier Mischa Zverev, lequel a quand même offert un merveilleux cadeau au Bâlois en sortant le Frankenstein des Highlands au tour précédent. Après 6 mois d'absence, le Bâlois atteint donc le dernier carré d'un Majeur pour la... 41ème fois de sa carrière (!), le tout en ayant proposé un tennis de gala. Programmé 4 fois sur 5 en night session, Rodg est une véritable rock-star dans ce tournoi et jouit d'une popularité quasi divine. Comme on dit, legends never die. 

Bref, vivement jeudi pour ce derby helvétique aux 20 tournois du Grand Chelem ! On espère que les champions olympiques de Pékin et vainqueurs de la Coupe Davis nous offriront un grand spectacle, à l'image de leur demi-finale du Masters 2014. Enfin, sans les «cry baby» de Mirka et le cirque d'après match bien sûr... Hop Suisse, et que le meilleur gagne !

22.1.17

Une orgie de bonnes nouvelles !


 
Quel pied les amis, quel bonheur en ce dimanche 22 janvier ! Mais par quelle bonne nouvelle commencer ? A tout Maître, tout honneur, je vais attaquer ce post en encensant une énième fois notre Rodgeur national, plus légendaire et adulé que jamais. L’homme aux 17 Majeurs continue de nous épater, de nous régaler et de toucher au sublime. Après sa démonstration face à Tomas Berdych (quel match !), le Bâlois s’est offert le scalp d’un deuxième Top 10 en la personne de Kei Nishikori. Un duel en 5 sets durant lequel le Maître n’a jamais paru fatigué et où il n’a rien lâché, malgré un début de match catastrophique et la perte d’un quatrième set qui lui tendait les bras. Bref, cette fois on peut le crier haut et fort : Rodgeur is back !! Un Federer aérien, offensif, inspiré et sur-motivé, comme le prouve sa joie après la balle de match. Trop trop fort !!!

Comme on dit, une bonne nouvelle n’arrive jamais seule et, avant de saluer la qualification de Stan The Man, je me dois de commenter la sensation 2.0 de ce tournoi complètement fou : Mischa Zverev, matricule 50 à l’ATP, a sorti le numéro 1 mondial et grandissime favori du tournoi. Nom de Dieu, pardon, nom de Federer comme c’est beau !!! Je peux récrire ici les mêmes mots que jeudi : IN – CRO – YABLE. Je n’ai d’ailleurs jamais été aussi content de me tromper, moi qui prédisais il y a deux semaines une finale entre Murray et Djokovic. Mais on dirait que cette saison 2017 a décidé de nous surprendre, et ceci pour notre plus grand bonheur.

Après le Serbe, c’est donc le Britannique qui prend la porte alors que ce tournoi lui semblait promis. Cette victoire est d’autant plus belle qu’elle est l’œuvre d’un attaquant, un vrai, un mec qui n’a pas hésité à jouer service-volée tout le match, contre un défenseur aussi ennuyeux qu’un soap opéra brésilien. Et bien sûr, c’est une excellente nouvelle pour notre Rodgeur national qui s'évite un quart de finale de malade contre Andy Murray. Rien ne sera simple contre Zverev, mais ça semble quand même beaucoup moins compliqué, et surtout ça nous promet un match ô combien spectaculaire entre deux joueurs qui sont l’antithèse du triste duo Murray Djoko ! 

Last but not least, terminons ce post jubilatoire avec la victoire solide du gamin. L’homme aux 3 Majeurs fut aujourd’hui l’homme aux 3 tie-breaks et ça a suffi pour éliminer Seppi. Le Vaudois ne fait pas trop de bruit dans ce tournoi mais il est là, en quart de finale, et il ne semble pas vouloir s’arrêter ici. Après sa grosse frayeur contre Klizan et ces trois autres tours plus ou moins bien maîtrisés, le joueur du TC Stade-Lausanne retrouvera donc une vieille connaissance, le Kinder Bueno du Mans. Wawrinka – Tsonga, c’est le souvenir de France – Suisse en Coupe Davis mais aussi de trois gros matches à Roland Garros en 2011, 2012 et 2015. Une chose est sûre, ça va cogner très fort dans la Rod Laver Arena, et on s’en réjouit !

19.1.17

DjoK.O. !

Incroyable tremblement de terre à Melbourne ! IN – CRO – YABLE !!!!! On en rêvait, Denis Istomin l'a fait : battre le sextuple vainqueur de l'épreuve sur ses terres, dans un stade complètement en transe. Putain comme c'est beau !!! Le genre de nouvelle qui te fout direct le sourire au réveil, qui te motive presque à aller au boulot et qui te fait siffler la Ballade des gens heureux dans les transports publics. 

Et à voir l'hystérie qui régnait dans la Rod Laver Arena au moment de la balle de match, pas besoin de dire que cette victoire hallucinante a ravi la très grande majorité des fans de tennis, pour ne pas dire TOUS LES FANS DE TENNIS. Preuve de plus que le coton-tige n'est pas du tout populaire, malgré ses vaines tentatives de plaire en faisant le pitre... Oui, qu'on le veuille ou non, Djokovic est aujourd'hui aussi apprécié qu'un croisement entre un huissier de justice et un gardien de prison. N'est pas Federer qui le veut. 

Le Serbe prend donc une claque historique, une baffe monumentale, quelques mois après sa sortie de route à Wimbledon. Mais ce revers à Melbourne est encore plus surprenant car il intervient dans son tournoi fétiche, deux semaines après une victoire convaincante à Doha, alors que la défaite à Londres pouvait – en partie – s'expliquer par sa décompression post-Roland Garros... Et surtout, surtout, il a subi cette déroute face à un Istomin sorti de nulle part, inconnu au bataillon, lequel avait d'ailleurs reçu une wild-card (merci aux organisateurs pour cette brillantissime idée). L'Ouzbek, modeste 117ème à l'ATP, a sorti le match de sa vie pour s'offrir le plus bel exploit de sa carrière. Son orgasme XXL. Son coup de grâce.

Cette défaite comporte évidemment plein de bonnes nouvelles : 1) Djokovic ne fera pas le Grand Chelem cette année ; 2) il reste à 12 Majeurs ; 3) il va perdre une montagne de points et ne redeviendra pas de sitôt numéro 1 mondial ; 4) on n'aura pas droit à un énième Djokovic – Murray en finale ; 5) le bas du tableau nous offrira un finaliste «surprise»... Quant aux joueurs du haut du tableau, de Murray à Wawrinka en passant par notre Rodgeur national, j'imagine leur moue heureuse quand ils ont appris la nouvelle.

Bref, cet Open d'Australie est d'ores et déjà une réussite et on se réjouit de demain et des matches de nos deux compatriotes. Tandis que Rodgeur passera un test majeur dans un des chocs de cette première semaine, on compte sur Stan pour passer l'obstacle Troicki et continuer sa montée en puissance. On y croit !

9.1.17

Frankenstein et Joe Dalton annoncent la couleur...

Ben les gars, s'il y en a parmi vous qui avaient des doutes sur l'état de forme des deux immenses dominateurs du circuit ATP, je vous invite à regarder la finale du tournoi de Doha : vous serez rassurés... ou plutôt inquiets si vous êtes des supporters de Rodg et Stan. Alors qu'ils nous avaient habitué à nous offrir des finales de merde sans le moindre intérêt, Murray et Djokovic ont livré l'un de leurs plus beaux duels, si ce n'est le plus beau, dans ce crouille ATP 250 de Doha. Un peu comme si tu décides de mettre un smoking pour aller faire tes courses chez Denner ! Va comprendre...

Les deux joueurs étaient d'ailleurs presque hilares à la fin du match, comme s'ils étaient surpris d'avoir offert un tel spectacle pour ce tournoi finalement anecdotique, tandis qu'ils avaient proposé des daubes indigestes en finale du Masters, de Roland Garros et de l'Open d'Australie, pour ne citer que leurs dernières "grandes" finales... Mais voilà, en ce samedi 7 janvier, les numéros 1 et 2 mondiaux étaient au sommet de leur art et ont envoyé du très lourd sur le court central qatari. Inutile de dire que vu leur niveau de jeu, il faudra un petit miracle pour ne pas les voir de nouveau en finale le dimanche 29 janvier à Melbourne. Et même si Djokovic a dû sauver 5 balles de match en demi-finale contre l'imprévisible Verdasco, on le voit mal se faire piéger dans un match au meilleur des cinq sets. Mais j'espère évidemment me tromper, oh que oui...

Non content de m'être envoyé cette finale entre les sosies de Frankenstein et Joe Dalton, je me suis tapé l'intégral de la Hopman Cup diffusée en fin de matinée sur RTS2, si si ! Eh oui, 6 mois sans voir jouer le Maître, c'est comme si tu viens de terminer un régime vegan : tu es capable de bouffer n'importe quoi, y compris de la langue de sanglier ou du boudin blanc... Bref, je n'ai donc pas raté une miette de cette Hopman Cup qui fut une sorte d'hommage XXL à Roger Federer. Tous les spectateurs n'avaient d'yeux que pour lui, tous les journalistes ne s'intéressaient qu'à lui, tous les cameramen ne filmaient que lui, même quand il jouait du bongo en tribunes ou signait des autographes en coulisses, bref, ce fut une sorte de télé-réalité sur Roger Federer, le Dieu du tennis. Mention spéciale à
Kristina Mladenovic qui a déclaré haut et fort son amour pour le Rodg et qui a bien fait rire l'assistance. Plus que jamais, que le circuit sera fade quand le Bâlois aura décidé de ranger ses raquettes... 

Un dernier paragraphe pour parler de notre Stan national et, aussi, de leur Rafael Nadal. Les deux cogneurs n'ont pas atteint leur objectif à Brisbane et se sont fait sortir par respectivement Nishikori et Raonic, lesquels ont ensuite subi la loi de l'étonnant Dimitrov. Si l'on sait que le Vaudois est capable de sortir un tennis de malade durant un Grand Chelem et de mettre tout le monde d'accord, on doute que l'Espagnol puisse rivaliser avec les meilleurs à Melbourne... Un constat qui s'impose également pour le Maître, lui qui ne fera même pas partie des 16 premières têtes de série dans une semaine. Alors, Murray - Djokovic ou Djokovic - Murray en finale ? Les paris sont ouverts...