12.9.16

EMPIRE STAN BUILDING !!!!!

EMPIRE STAN BUILDING, voilà comment il faudrait rebaptiser la plus haute tour de New York !!! Il faudrait non seulement la rebaptiser mais également la repeindre en rouge et blanc, y installer une réplique du Cervin sur le toit et diffuser le cor des Alpes dans les ascenseurs ! Car Stan, pardon, Monsieur Stan Wawrinka, en ce 11 Septembre forcément symbolique, est devenu un monument à Big Apple. Dans ce pays attaché aux super-héros, le Vaudois mérite d'être surnommé Batstan, Ironstan, Spiderstan, King Stan ou encore Stansby le Magnifique !!!
Putain mon pote, je peux te dire que c'est cerné et exténué que j'écris ces quelques lignes, n'ayant pas réussi à trouver le sommeil avant 6 heures du mat, encore complètement excité par ce match d'anthologie durant lequel je me suis bouffé les ongles comme rarement. Encore une fois, Stan nous a totalement bluffé et prouvé qu'il n'était pas fait du même bois que tout le monde. Le Vaudois avait marqué les esprits en remportant ses deux premières finales de Grand Chelem face au numéro 1 mondial du moment, il a encore renforcé son mythe en atomisant la muraille Novak Djokovic avec classe, autorité et panache. 3 sur 3 : mais quel pied les mecs et quel divin cadeau pour les 10 ans de mon blog, merci Papa Stanoël !!!
A l'image de son chef d'oeuvre à Roland Garros en 2015, le bison a joué en patron, dicté le jeu et géré les moments chauds tel un grand champion, tel un extraterrestre. Combien de balles de break sauvées face au joueur qui, faut-il le rappeler, est considéré comme le plus fort dans ce domaine ? Dans la tête, Stanimal a été plus solide que jamais. Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie de notre Rodgeur national, le Vaudois a réussi à faire ce que le Bâlois avait complètement raté l'année dernière au même stade de la compétition : ne rien lâcher sur les balles de break et saisir la moindre occasion sur le service adverse. Je vibre encore en pensant à la fin des deuxième et troisième manches. Tellement fort !
Le quatrième set, de son côté, fut plus un pensum qu'autre chose. La faute à un Novak Djokobite pathétique, truqueur et clairement scandaleux. Ce petit monsieur est au fair-play ce que Rocco Siffredi est au romantisme, ce que Nabilla est à la littérature. Quand on est numéro 1 mondial et qu'on a déjà gagné 12 Majeurs, qu'on joue la finale de l'US Open face à un soi-disant pote, ne peut-on pas se comporter autrement ? Ne peut-on pas montrer un peu de fierté et de dignité dans la défaite ? Comme par hasard, les deux pauses pédicure sont arrivées au moment où Stan lui dansait sur le ventre. Comme par hasard, le Serbe a continué à jouer, à courir, à frapper fort, tout en faisant ses grimaces et en boitant entre les points. Ne va pas me dire que ce n'était pas pour déstabiliser son adversaire... D'ailleurs, que serait-il arrivé si Djokocon avait concrétisé ses balles de break à 3-1 ? Bref, Stan a été très fort face à cette situation ô combien compliquée. N'importe quel autre joueur aurait probablement craqué et perdu le quatrième set - puis le match - face au show grotesque du coton-tige.
Allez, une chose est sûre après ce jour de grâce : Djokonaze nous a de nouveau démontré qu'il était l'antithèse d'un grand champion tandis que Stan renforce encore plus sa légende, sa stature, son aura et sa place dans l'histoire du tennis. Avec trois tournois du Grand Chelem dans son escarcelle sur quatre possible, le numéro 3 mondial peut désormais rêver de Wimbledon et, bien sûr, d'autres grands sacres. Depuis 2014 et son avènement à Melbourne, le natif de St-Barthélémy est tout simplement le joueur le plus titré en Majeur après le sosie de Joe Dalton.
Bref, bravo et merci pour tout mon gamin, tu es le roi de New York, le prince de l'Amérique et, surtout, notre super-héros !! Toute la Suisse, y compris Rodgeur, te remercie et te vénère. Tous les amoureux du tennis, du beau et vrai tennis (pas celui de Djoko donc), aussi. The world is yours, Stan The Man.  

11.9.16

Jamais deux sans trois ?

Putain les mecs, c'est trop fort !!!!! Quel plus beau cadeau pouvais-je rêver pour les 10 ans de mon blog ? Le Père Noël s'appelle Stan et m'a donc offert une nouvelle finale de Grand Chelem avec un Suisse, ce qui devient une jouissante habitude ! Mis à part durant la maudite année 2013, cela fait depuis 2003 (!) qu'un de nos compatriotes arrive au moins au dernier stade d'un tournoi du Grand Chelem pendant une saison. C'est dire si on a le cul bordé de nouilles et s'il faut profiter à fond des moments uniques qu'on est en train de vivre ! Quand Stan et Rodgeur auront quitté le circuit, ce qui j'espère arrivera le plus tard possible (comme ma crise de foie et la fin de mon célibat), on repensera à cette période dorée avec une immense nostalgie... "Tu te souviens quand Federer et Wawrinka squattaient le top 4 mondial et les finales des Majeurs?" "Heeeeuuuuu oui, ça paraît si loin, maintenant que le premier Suisse pointe au 248ème rang à l'ATP..." se dira-t-on peut-être en 2020 ou 2021...

Je n'ose pas imaginer la déprime... Mais bon, on n'y est pas encore (loin de là même) et ce qui nous attend ce soir est tout simplement grandiose : une finale Djokovic - Wawrinka dans le plus grand stade du monde, revanche de la mythique finale de Roland Garros 2015 ! Une rivalité entre le Serbe et le Suisse qui est d'ailleurs gentiment en passe de devenir marquante, pour ne pas dire plus, dans le monde de la petite balle jaune. Après leur face à face mémorable de Melbourne (2 fois), Paris et New York, les deux potes - car oui, ils s'apprécient - se retrouvent une nouvelle fois dans un grand rendez-vous. Franchement, on pouvait difficilement rêver mieux pour clore ces quatre levées du Grand Chelem.

L'enjeu sera énorme pour les deux joueurs : un 13ème Majeur et un nouveau Petit Chelem pour le numéro 1 mondial ; un premier US Open et 3ème Majeur en autant de finales pour notre Stan national. Inutile de dire que le défi qui se dresse devant le gamin relève, comme il l'a lui même avoué, du défi ultime : battre un Novak Djokovic qui arrive à cette finale frais comme une rose, tel un fonctionnaire qui débarque à l'apéro après un vendredi après-midi de "travail". Le coton-tige a en effet gagné trois matches sans jouer (ou presque) et a eu pour principal adversaire jusqu'ici un certain Gaël Monfils, qui fut aussi crédible en demi-finale qu'un discours de Christophe Lemaitre écrit par Franck Ribéry. De son côté, Stan The Man est passé à un point de l'élimination au troisième tour avant de monter en puissance face à Del Puerco en quart et Nishisuhsi en demi. Quoi qu'il en soit, comme à Paris l'an dernier, il faudra certainement "le plus grand Wawrinka de tous les temps" et un Djokobite un peu nerveux ou tout du moins contrarié pour espérer une 5ème victoire du Vaudois en... 24 matches face à Nole.

Allez, on y croit les amis et on va tous vibrer ce soir dès 22h derrière notre écran de télévision ! Et lundi matin, j'espère qu'on aura tous une bonne excuse d'avoir la tête dans le cul... Come on Stanimal !!!!!!