16.8.15

L’une a la classe, l’autre pas…

Phénoménale Belinda Bencic !!! Après Eugénie Bouchard, Caroline Wozniacki, Sabine Lisicki, Ana Ivanovic et Serena Williams (putain c’est pas rien !), la gamine de 18 ans s’est offert le scalp de Simona Halep, numéro 3 à la WTA et numéro 2 au classement des plus grandes comédiennes du circuit, juste derrière l’intouchable Serena Williams (compte sur moi, j’y reviendrai…). Encore un dimanche à ouvrir le champagne ! Encore un grand jour pour le tennis helvétique ! Un tennis helvétique qui, non content de posséder deux représentants dans le Top 5, comptera lundi matin deux joueuses dans le Top 15 (une première depuis juillet 2007 !) et qui pourrait bien avoir entre ses mains une prochaine lauréate en Grand Chelem…

En effet et sans vouloir m’enflammer, je la sens bien cette petite ! Oui, cette Bencic ira loin, très loin même. Surtout qu’elle semble avoir la tête sur les épaules et un melon inversement proportionnel à celui de sa «conseillère» Martina Hingis. Sans oublier que sa marge de progression est encore grande. On l’a vu dimanche en finale, elle peut s’améliorer dans pas mal de domaines, notamment au service, en coup droit et en retour. Et aussi au mental... Bref, si elle esquive les sorties en boîte avec Martina Hingis et si elle évite de se trouver des copains à la Patty Schnyder, l’avenir lui appartient !

Si Belinda a gagné des millions de points dans nos cœurs, la Simona Halep nous a confirmé que le tennis féminin était sérieusement gangréné par des pétasses, et je pèse mes mots. Déjà que le spectacle est rarement au rendez-vous, il faut encore se coltiner le cinéma pathétique de ces comédiennes de seconde zone. Après Serena Williams à Paris, la Roumaine a rejoué une scène du Malade imaginaire à Toronto. Une prestation tout aussi grotesque et honteuse que celle de Serena où elle a sorti la panoplie complète de l’actrice ratée : grimaces, boitements, appels au kiné et j’en passe et des meilleurs… 

Reste qu’il est absolument scandaleux d’abandonner en pleine finale alors que le score indique 7-6 6-7 3-0, et qu’elle jouait encore les points à fond dans le tout dernier jeu avant son forfait… Pour les spectateurs, pour le fair-play et surtout pour son adversaire qui disputait là le match le plus important de sa jeune carrière, n’avait-elle vraiment plus assez de jus pour tirer trois petits jeux ? Pour disputer, même sur une jambe, une douzaine de points ? Après tout son cirque et sa pause interminable après le gain de la deuxième manche, cette garce n’aurait-elle pas pu faire cet effort et perdre dignement ? Non, elle a préféré abandonner comme une merde, gâchant ainsi la fête et laissant un vilain goût d’inachevé pour la vainqueur du jour.

Bref, même si Belinda n’a pas pu se coucher sur le sol après la balle de match, on est heureux pour elle et on lui souhaite d’autres plus grands et plus beaux succès, si possible contre des adversaires plus sportifs que cette triste Roumaine !

Le grand dadet

En préambule, je tiens à dire qu’entre la Grèce et moi, ça n’a jamais été une histoire d’amour. Déjà au lycée, un camarade de classe d’origine grec avait eu le don de m’agacer durant plus de 3 ans. Tu sais, le mec habillé en Chevignon de la tête aux pieds, heureux de crapoter ses clopes durant les pauses parce que ça fait «cool» et affublé d’une coupe à la Leonardo Di Caprio dans Titanic parce que ça plaît aux filles. Sans surprise, ce mec travaille désormais dans une banque à Genève, passes ses vacances entre St-Trop et Verbier et se prend pour Dieu le Père. 

Mon histoire d’amour avec ce pays s’est poursuivie lors de vacances en Crête où, non contents d’être désagréables, des indigènes m’avaient salement arnaqué avec la location d’un scooter. Tu l’as compris, sans racisme aucun, je n’aime pas la Grèce, je n’aime pas Nikos Aliagas et ses émissions de merde, je n’aime pas Josef Zisyadis et ses théories de démagogue, je n’aime pas l’équipe de foot de Grèce et son hold-up scandaleux à l’Euro 2004, je n’aime pas Platon, Socrate et toutes ces fiottes de philosophes, je n’aime pas la salade grecque, la feta ou la moussaka. Je n’ai d’ailleurs pas de pote grec et je m’en porte très bien ainsi. Bref, autant  dire que Nick Kyrgios, de père grec mais de nationalité australienne, avait tout pour me déplaire. Mais alors tout...

Le triste épisode de cette semaine n’a fait que confirmer mon sentiment : Nick Kyrgios est un con. Un grand con même. Comme l’ont écrit mes amis de CartonRouge.ch «Cocktail du jour : prenez la bêtise de Samir Nasri, la sale tronche de Joey Barton et le QI de Franck Ribéry, mélangez le tout et ça vous donnera Nick Kyrgios ! Nom du cocktail : le grand dadet.» J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer dans la presse à propos de ce scandale, je ne peux que rajouter une couche aujourd’hui. D’autant plus que le grand frère de cette flaque a cru bon de se mêler de cette histoire, ne faisant qu’empirer les choses. Ces deux-là, pas besoin de faire un test ADN pour prouver qu’ils ont le même sang : ce sont bien deux frangins, liés par la connerie et l’arrogance. Il faudrait interdire aux cons de faire des enfants...

A part ça, d’aucuns ont comparé Nick Kyrgios à John McEnroe. Quelle hérésie ! Oui, McEnroe avait une sale tronche et pouvait être complètement débile. Mais, au contraire de cet Australien fini à l’Ouzo périmé, l’Américain avait du talent, était intelligent et ses coups de sang avaient le mérite d’être drôles, ou tout du moins spectaculaire. Aussi, force est de constater que je suis le premier à regretter que le circuit ATP est devenu trop lisse, trop propre, trop gentillet. C’est vrai. Reste que ce n’est pas des Nick Kyrgios que j’aimerais voir, mais des Marat Safin, des Yannick Noah, des Goran Ivanisevic, des Jimmy Connors, des Mansour Bahrami, des John McEnroe, des Ilie Nastase... Des fous géniaux, à la fois talentueux et marrants, que le tennis actuel n’est malheureusement plus capable de nous offrir. Des mecs qui avaient ce truc que Nick Kyrgios n’aura jamais : du charisme.

Bref, comme je l’ai dit dans la presse, Kyrgios est la personnification de cette génération élevée à la télé-réalité, au trash-talking et aux réseaux sociaux. Une génération qui a pour idole Lady Gaga, Miley Cyrus et Kim Kardashian. Puisse Kyrgios finir aussi bien que son pays d’origine... Et sa carrière être aussi belle que sa coupe de cheveux... T’as une sacrée tête de bite, Nick.