Suisse – Argentine bis…
Sportivement et émotionnellement parlant, on vient de vivre une semaine hors du commun. On a vibré comme rarement pendant 120 minutes mardi et durant près de 4 heures ce dimanche. Mais au final, on a le même goût en bouche : celui de l’amertume, de la tristesse et du dégoût. De la haine presque. Merde, merde et re-merde. On est des losers magnifiques, et ça fait sacrement chier.
A l’image de la Nati, Roger Federer a été héroïque face à Novak Djokovic. Il a touché l’exploit du bout des doigts. Il y était presque mais a craqué au pire des moments. C’est moche, horrible, frustrant et terrible de crever au poteau comme ça. La Suisse aurait pu égaliser grâce à Dzemaili, Rodgeur aurait pu faire tourner la rencontre en réussissant ce putain de break à 3-3 dans la cinquième manche. Mais voilà, le destin en a décidé autrement et l’histoire retiendra que les p’tits Suisses que nous sommes viennent de vivre l’une des semaines les plus traumatisantes de notre vie… Je t’avais dit de ne pas lire ce post.
Qu’est-ce que tu veux que je rajoute ? Non, je ne vais pas te parler davantage du match. Je n’en ai absolument pas envie. Ah oui, c’était sympa de voir toutes ces vedettes d’Hollywood soutenir corps et âme notre Rodgeur national. C’était beau de voir ce Central à 3000% pour notre héros. Mais voilà, cela n’a pas suffi et c’est donc ce petit Djokobite qui l’a emporté… Monsieur «je glisse, je suis blessé et j’appelle le kiné» décroche son deuxième Wimbledon sous les yeux d’un Boris Becker pathétique, bouffi et cerné comme un trader de Wall Street qui vient de passer 7 nuits blanches sous coke et sous amphét’. Mon Dieu comme ils ne me font pas rêver cette équipe.
Je suis un con ? Je suis aigri ? Je ne suis pas drôle ? Oui, je l’admets. Je crois que j’ai besoin de vacances. Besoin de repos. Besoin d’un break. Comme Wawrinka qui a lamentablement déclaré forfait pour Gstaad… Ça aussi ça me rend fou. Allez, je te laisse, je me suis déjà assez ridiculisé comme ça. Ne compte pas sur moi pour écrire avant l’US Open… Bon été à toi et merci à Rodgeur pour sa classe, son talent et pour tout le reste.