30.1.14

T’as vu la gueule de cette équipe ?

Putain les amis, on vit comme un rêve éveillé en ce début d’année… Et franchement, on n’a pas envie de sortir des bras de Morphée ! Il y a eu la victoire de Stan à Chennai, son titre de Suisse de l’année 2013, le 9-7 entre Wawrinka et Djokovic, la double présence helvétique en demi-finales de l’Open d’Australie, le sacre incroyable du gamin face à Nadal, son arrivée triomphale à Cointrin… et, pour couronner le tout, telle une cerise au kirsch sur un gâteau de caviar, notre Rodgeur national a débarqué en Serbie pour venir défendre les couleurs de la patrie. Quel pied géant, quel orgasme ininterrompu ! Comme si, après avoir passé 3 semaines dans le manoir de Hugh Hefner, Richard Branson te propose de faire le tour du monde dans son jet privé…

Tu me connais, je suis évidemment aux anges et ne peux que féliciter le Rodg pour ce revirement de dernière minute. Le sacre de son pote à Melbourne l’a bien sûr fait réfléchir et, pour plein de bonnes raisons, il a décidé de revenir sur son choix. D’ailleurs, peut-être bien que Stan lui a lancé un pari avant sa finale contre Popeye : «Hé Rodg, si je bats Nadal en finale, tu viens jouer en Coupe Davis avec moi, ok ?» Le Bâlois a répondu «chiche !» et le voilà embarqué dans ce qui sera peut-être l’une des plus belles aventures du sport helvétique. Si on avait crevé au poteau en 1992 contre les Etats-Unis, nul doute que Stan et Rodgeur peuvent aller au bout cette année et nous offrir sur un plateau l’un des plus beaux trophées du monde du sport !

En effet, on ne peut que rêver désormais… Grâce à cette arrivée surprise, la Suisse présente sa meilleure équipe de Coupe Davis de tous les temps. Une équipe à faire bander un mort, comme dirait l’autre ! Nadal et Ferrer ayant déclaré forfait, aucun autre pays n’aligne deux Top Ten dans son contingent. Enfin oui, la France avec Gascoke et le Kinder Bueno... Mais à la différence des deux Français qui totalisent autant de Majeur que la Tanzanie et le Cambodge comptent de champions olympiques de bobsleigh, nos deux Suisses ont posé la bagatelle de 18 coupes du Grand Chelem sur leur cheminée… Non mais sérieux, c’est tout simplement hallucinant pour un petit pays comme le nôtre !

Bref, autant dire qu’on a tout pour bien faire cette année, tout pour aller enfin chercher ce putain de Saladier, comme l’ont surnommé mes amis de CartonRouge.ch. On ne va pas commencer à tirer des plans sur la comète, mais force est de constater que la route jusqu’en finale ressemble à une autoroute à cinq pistes, aussi compliquée à traverser qu’un tapis rouge à Cannes. On ne va pas encore trop s’enflammer mais si Rodg et Stan la jouent à fond, s’ils commencent à disputer quelques doubles ensemble pour prendre des automatismes, si Swiss Tennis n’organise pas un quart de finale sur un champ de patates à Fribourg, alors rien ni personne ne pourra les empêcher d’aller chercher le Graal. Et ce jour-là, je peux te dire qu’il faudra prévoir quelques jéroboams de champagne et quelques stripteaseuses pour égayer notre fin de soirée !!

Allez les amis, vive le tennis suisse et gros becs de Novi Sad où je me réjouis de vous commenter cette rencontre de Coupe Davis et de choper le bois devant cette «Swiss Dream Team» !

26.1.14

AU BOUT DU RÊVE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

AU BOUT DU RÊVE LES AMIS !!!!!!!!! STAN, JE T’AAAAAAAIIIIIIIIIME !!!!!!!!!!! LECTEURS, LECTRICES, JE VOUS AIME AUSSI !!!!!! Je suis en montée de champagne depuis 10 heures ce matin et je suis le plus heureux des hommes ! Plus heureux que Brad Pitt quand il a chopé Angelina Jolie, plus heureux que Jean Dujardin quand il a gagné l’Oscar, plus heureux que Casillas quand il a soulevé la Coupe du Monde, plus heureux que Bertarelli quand il a ramené l’Aiguière d’Argentet plus heureux que moi quand j’ai entendu l’hymne suisse à Barcelone ! Putain les amis, c’est tout simplement orgasmique !!!  

Putain, c’est bon ! Putain, je vibre ! Putain, je suis heureux, fou, ému, rond et surexcité !!! Putain, j’aime ma vie, ma patrie, le tennis et S T A N I M A L !!! Stanislas Wawrinka, ce Suisse, ce Vaudois, ce mec du Gros-de-Vaud entre dans la légende du tennis mondial… En battant respectivement le numéro 2 et le numéro 1 mondial, il s’est offert le titre qu’il rêvait tant, le titre que nous rêvions tous ! Avec lui dimanche, c’est un pays, un canton, une ville, un village, un Tennis-Club qui ont vibré aux coups de raquette de celui qui nous aura tous comblé, ravi, émotionné ! 

Avec lui, dans son souffle, sa tête et son corps, nous avons tous vibré. Lors de sa démonstration de force au premier set, lors de ses interrogations face à un Nadal affaibli au deuxième, lors de ses doutes au troisième et enfin lors de son triomphe génial du quatrième set, nous avons sauté, transpiré, ragé pour finalement muté, exulté, jubilé, explosé !!! Il est des dimanches qui valent d’être vécus, il est des émotions que seul le sport génère, il est des triomphes auxquels l’on goûte sans merci. Stan est entré dans la grande Histoire du tennis, dans nos cœurs et dans nos mémoires, à jamais ! BIG UP STAN. Tu es un géant, mon fils.

Il faut se souvenir aujourd’hui, dans ces moments merveilleux, que nous avons tous eu des doutes. Ce besogneux à la peau dure pourrait-il un jour aller plus loin qu’un tournoi au Portugal ou en Inde ? Dans l’ombre si pesante du Maître incontesté du tennis mondial, pourrait-il un jour voir le soleil ? Depuis un an, il nous montrait la voie. Sûr de son tennis, sûr de sa force, il a gravi marche après marche, victoire après victoire, son chemin vers le triomphe, pour aujourd’hui défoncer la porte de lirrationnel. Ce garçon un peu timide, un peu trop suisse pour certains, a franchi le plus beau des paliers. Il inscrit son nom dans la grande légende de la petite balle jaune par la plus majestueuse des portes, en gagnant son premier titre du Grand Chelem à sa première tentative, qui plus est face au numéro 1 mondial. Chapeau l’artiste, chapeau gamin !!!

Ce matin j’avais rendez-vous chez des amis. Viande séchée, fromages, saumon, vin blanc, bière et champagne. Nous avions tous une conviction : il peut le faire. Mais nous avions tous des doutes : comment contrer le coup droit du taureau de Manacor avec un revers à une main, fût-il le plus beau et le plus puissant du circuit ? Des doutes que Stan nous a ensevelis dès les premiers coups de raquette, en signant le plus beau set de la quinzaine. Une démonstration de tennis. Avant que...

J’ai assez cassé du sucre sur le dos de Rafael Nadal pour reconnaître qu’aujourd’hui il s’est comporté en champion, en grand champion. Alors que je le voyais abdiquer après la perte de la deuxième manche, il a continué à subir à ce qui s’apparentait pour lui à un chemin de croix. Mieux, face à un Stan déstabilisé, il s’est accroché jusqu’au dernier point pour ne rien laisser au Vaudois. Prendre ce troisième set et crocher dans le quatrième. Un baroud d’honneur qui ne laisse rien au hasard et qui démontre si besoin est les convictions de l’homme, la force de l’animal. J’ai assez joué au tennis dans ma vie pour savoir que tout aurait pu basculer. Que tout aurait pu mal se terminer. Que d’aucuns se seraient laissé entraîner dans un faux rythme pour crever au poteau. Stan a eu le mental, le jeu, la force d’aller au bout. Il l’a fait et il mérite aujourd’hui toutes les éloges, toutes les félicitations du monde.

Ce gamin que j’aime tant, que j’ai vu grandir, que j’ai vu crier de joie, pleurer, douter, souffrir, est en ce dimanche 26 janvier 2014 sur le toit du monde. Stan, bravo et merci. Je te laisse profiter de ces moments uniques, rares et géniaux qui se profilent devant toi. Profite de chaque instant, de chaque minute, de chaque seconde ! Tu es désormais numéro 3 mondial et vainqueur d’un tournoi du Grand Chelem. Je m’incline bien bas. La Suisse et le monde du tennis avec moi. Tu m’as fait pleurer de joie aujourd’hui. Je ten serai éternellement reconnaissant. Car je ne pleure qu’aux enterrements et aux naissances. A celle, en l’occurrence, d'un champion qui s’est fait à la force du travail et de l’abnégation. Respect total, mon Stan.

24.1.14

Nadal, briseur de rêve…

Et merde, la finale dont toute la Suisse rêvait n’aura donc pas lieu. Du coup je ne vais pas me peindre la tête en rouge, ni servir une pizza rouge à croix blanche dans mon resto. Quant à la raclette que j’avais organisée chez moi en cas de derby helvétique, elle tombe également à l’eau. «Nadal, le plus gros casse-couilles de l’histoire du sport...», comme l’a très justement écrit le site CartonRouge.ch. Putain comme je le déteste ! Lui et toute sa bande de crevettes à l’ail dégoulinant de fierté !

Bon, je respire et tente de me calmer…

Ainsi donc, la plus belle semaine de l’histoire du tennis helvétique a pris un sacré coup dans les gencives en ce funeste vendredi 24 janvier 2014. La faute à l’imbuvable Rafael Nadal, qui me débecte au plus haut point. Le joueur le moins fair-play et probablement le plus dopé de sa génération – même si rien n’a été prouvé – a donc brisé notre rêve, pourri notre journée et, vu son niveau de jeu aujourd’hui et son bilan face à notre Stan national, il risque bien d’anéantir notre dimanche. Sans vouloir jouer au rabat-joie de service, il faudrait un miracle pour que le Vaudois réussisse à battre l’ogre de Manacor, contre qui il reste sur 12 défaites en 12 matches sans avoir gagné le moindre set… Faire plier Nadal, ça revient à escalader l’Everest sans assistance et à torse nu.

Comme d’habitude, Rodgeur n’a pas trouvé la solution face aux coups de boutoir du joueur le moins gracieux de la décennie. Ce Chuck Norris de la petite balle jaune, les flingues en moins. Il a tenu un set avant de craquer physiquement, mentalement et tactiquement contre son pire cauchemar. Le constat est simple : dans un grand jour, Rodg est encore capable de prendre le dessus sur n’importe quel joueur, mis à part Rafael Nadal. Ce dernier a désormais pris un tel ascendant psychologique qu’il faudrait un tremblement de terre de magnitude 9 couplé à une tempête de grêle tropicale pour que le Suisse réussisse à nouveau à le battre. Certains naïfs annonçaient le Majorquin diminué par des ampoules… Je leur répondrai que même en gants de ski, il réussirait à dégoûter le Maître !

Il ne faut toutefois pas broyer du noir et tenter de garder le positif de cette très bonne quinzaine du Bâlois. L’homme aux 17 Majeurs peut être content de son tournoi et, malgré cette nouvelle claque face au bourrin des Baléares, la suite de sa saison s’annonce sous les meilleurs auspices. Nul doute qu
en affichant le même état desprit que face à Tsonga et Murray, Federer peut retrouver le standing qui est le sien. Et un classement plus proche de son réel talent. Bref, bravo quand même Rodg !

Allez, à dimanche et hop Stan, le nouveau numéro 1 suisse, eh oui !!

PS : une dernière chose Rodg, si tu as envie de te changer les idées et de faire plaisir à ton pays et à ton pote Stan, viens jouer la Coupe Davis en Serbie, le Saladier d’Argent nous tend les bras cette année !

23.1.14

STANIMAL EST EN FINALE !!!!!!

OOOOOOOOOOOOH YEEEEEEEEEEEEEEEEEES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Comme un cri du coeur, des tripes et de bonheur ! La plus belle semaine de l'Histoire du tennis suisse s'est donc prolongé ce jeudi à Melbourne avec la qualification de notre Stan national pour la finale de l'Open d'Australie. Putain, mamamia, tu t'en rends compte mon pote ? Le gamin est en finale d'un Majeur et je te promets que depuis que j'ai lancé ce blog un beau jour d'août 2006, c'est l'une de mes plus grandes joies ! En attendant LA plus belle, espérons...

Oui, oui et re-oui ! Le joueur qui a toujours été dans l'ombre du Maître, l'éternel patriote, l'enfant du Gros-de-Vaud, le môme du TC Stade-Lausanne est en finale d'un tournoi du Grand Chelem pour la première fois de sa carrière. C'est un événement historique pour le tennis helvétique, pour le sport de tout notre pays : après Roger Federer, Stanislas Wawrinka est le second tennisman suisse à atteindre ce stade de la compétition. «C'est fabuleux, incroyable, inimaginable !» a dit Stan... J'ajouterai sensationnel, phénoménal, grandiose, érectionnant, adrianalimanesque et j'en passe, les superlatifs manquent pour décrire la portée de l'exploit !!

Face à l'insipide Tomas Berdych, qui portait le maillot du Hertha Berlin pour l'occasion, Stan The Man n'a pas livré son meilleur match de la quinzaine, mais a su faire le nécessaire lors du money-time. Excepté le deuxième set, le Vaudois a géré les deux derniers tie-breaks avec une maîtrise et un mental de champion, bien aidé il est vrai par la fébrilité du Tchèque, qui a commis un nombre de doubles fautes invraisemblable à ce niveau-là de la compétition. Cette rencontre fut très loin de l'intensité et du suspense du duel contre Djokovic, mais on en a cure et on s'en tape comme des soucis sentimentaux de François Hollande : le gamin est en finale et rentre dans la cour des très très grands ! La cour des géants, elle, est réservée aux vainqueurs...

De Genève à St-Gall, de Lugano à Bâle en passant par Zurich, Lausanne et Berne, TOUT le pays rêve désormais d'une finale 100% helvétique entre Stan et Rodgeur. Ce serait tellement puissant que je te promets de ne pas désaouler jusqu'à dimanche matin ! Pour ce faire, le Bâlois devra réaliser le plus grand exploit depuis sa victoire à Wimbledon en 2012 : battre l'increvable Rafael Nadal, l'homme qui entrera bientôt sur un court avec des moufles... Mais avant de penser à une finale entre nos deux plus beaux ambassadeurs, ceux qui portent haut les couleurs du pays, savourons déjà cette magnifique victoire et cette première finale en Grand Chelem du gamin, à grands coups de shots de Jägermeister et de piscine de rosé !!! BIG UP STANIMAL !!!  

22.1.14

Jouissivement historique !!!

Fabuleux Rodgeur !! Incroyable tennis suisse !! Tellement chanceux nous !! Dans la grande histoire du sport helvétique, l'exploit de placer deux de nos compatriotes dans le dernier carré d'un tournoi du Grand Chelem fera date. Je pose d'ailleurs la question : est-ce le plus grand exploit du sport suisse ? Peut-être bien que oui... Mais tant qu'on y est, il faut désormais viser LE plus grand exploit, sans discussion possible : une finale 100% suisse dimanche à Melbourne ! On y est si près...

D'ailleurs, je lance les paris : si on a droit à une finale entre Federer et Wawrinka, qu'êtes-vous prêts à faire ? De mon côté je vous promets de me teindre les cheveux en rouge et de servir une pizza rouge à croix blanche dans mon bistrot ! Et vous ??

Après le morceau de bravoure de Stan The Man qui a affolé les réseaux sociaux et fait vibrer tout un pays, le Maître a lui aussi livré un tout grand match, de la même trempe que son récital face au Kinder Bueno. Un match parfait, si on enlève la fin de ce troisième set où le Bâlois a laissé revenir le Frankenstein des Highlands et, pour tout te dire, nous a fait très peur. Mais le Federer version 2014 semble loin de la pâle copie du fantôme de 2013, et a su serrer le jeu et enfoncer le clou au quatrième set. Renvoyant ainsi Murray et son clan de têtes à claques à leurs études et à leur pays d'alcoolos, splendide !

Une chose est sûre, le Bâlois a retrouvé sa superbe et les deux matches qu'il a sortis contre Tsonga et Murray sont vraiment rassurants : oui, on peut dire qu'il est de retour, et ça, c'est aussi jouissif qu'une gâterie au réveil ! Maintenant se dresse devant lui sa bête noire, son pire cauchemar, l'homme qu'il n'a plus battu depuis... mars 2012 à Indian Wells. Et contre lequel il a récemment pris quelques sonnées que ne renierait pas le Lausanne-Sport... 

Mission impossible ? Oui et non. Oui si on se réfère au complexe d'infériorité du Rodg face à son meilleur ennemi. Non si on regarde leurs deux dernières rencontres. Alors que le numéro 6 mondial s'est sorti d'un véritable traquenard avec brio et autorité, le taureau des Baléares a souffert et peu brillé contre les improbables Nishikori et Dimitrov, sauvant même 3 balles de 1 manche à 2 contre ce dernier. Donc oui, on peut y croire, si tant est que Federer soit agressif et plus performant sur ses balles de break ! Éternel problème face à Popeye...  

Allez les amis, que cette semaine est merveilleuse et historique ! Il y aura donc les cinquième et sixième night sessions avec un Suisse en lice.... De l'or en barre, du caviar arrosé au Dom Pérignon, du Noémie Lenoir métissée avec du Clara Morgane, du 2 juin 1999 couplé avec du 7 juin 2009 ! Il faut vraiment en profiter et savourer ! Un tel cas de figure n'arrivera peut-être plus jamais, alors sur ce je vous laisse, je vais faire transpirer ma carte de crédit dans le bar à champagne d'un pote, olé !

21.1.14

Wawrinka, plus fort que le viagra !!!

Pas besoin de prendre des pilules bleues pour choper la trique, il suffit de regarder un match du gamin !!! Le gamin ou Stan The Man ou Iron Man ou Superstan ou Magic Stan ou Spiderstan ou Wonderstan ou, nouveau surnom, Stanimal !!! Cette fois ça y est, il la tient SA plus belle victoire, SON chef d'oeuvre, SON exploit XXL. Le Vaudois a donc éliminé le triple tenant du titre au terme d'un match d'anthologie, une ode au tennis et au spectacle. Après le monument de 2013, Stan et Novak nous ont offert un nouveau grand moment de sport. Et cette année, ENFIN, Wawrinka a réussi à repousser ses limites pour faire plier le roc Djokovic, invincible à Melbourne depuis 25 matches, ce que ni Nadal ni Murray ni Federer n'avaient réussi à faire en trois ans. Et ceci 4 mois après avoir sorti, excusez du peu, le tenant du titre de l'US Open en 3 sets ! Yeeeeeeeeeees !!!

C'est d'autant plus jouissif que le numéro 8 mondial n'a rien volé. Mis à part le premier set, il a joué 4 heures durant à un niveau stratosphérique, agressant continuellement son adversaire et dictant le jeu en patron, alors que le Serbe se contentait souvent de défendre tant bien que mal. Il y a eu des points magiques, des jeux de légende, en particulier ces jeux à 2-2 et 3-3 au cinquième set où le joueur du Stade-Lausanne a superbement sauvé des balles de break, presque des balles de match à cet instant de la partie. Le dos au mur, Stan The Man a tenu bon avec un mental d'extraterrestre, digne des plus grands champions ! Fort, très très fort !!!

Iron Stan a encore franchi un palier en ce mardi 21 janvier 2014 qui fera date. Et franchement, j'avais vraiment peur que Spiderstan la prenne encore dans le baba après la perte du quatrième set. Un quatrième set où le poulain de l'inutile Boris Becker a fait le break dans un jeu où le Suisse menait 40-0, avant de se mettre à hurler tel une bête en rut. Et quand le sosie de Joe Dalton se met à exulter comme ça, il est très difficile à arrêter... Mais ce Stan-là est devenu plus fort, plus solide, plus tout, notamment suite à sa défaite ô combien cruelle ici même il y a 12 mois. Depuis ce revers traumatisant, il a appris, mûri et grandi. Le loser magnifique est devenu un winner magnifique, et ce marathon remporté au forceps en est la plus fantastique des preuves ! Un marathon qui, au passage, fut aussi beau que la tenue de Djokovic est dégueulasse. Non mais tu as vu ce truc immonde ? Même Stepanek est mieux fringué... Le coton-tige devrait poser plainte contre son équipementier !

Putain mon pote, on vient d'assister à un moment historique du sport helvétique. Un truc de dingue. Je peux te dire que ce soir, ce sera whisky et cigare pour moi, pour Pascal Droz aussi je pense, lui qui a rarement été aussi expressif après la balle de match, superbe !!! Et les émotions ne sont pas terminées puisque, demain soir ou plutôt demain matin pour nous les Suisses, on aura droit à un certain Federer – Murray. Pour la quatrième fois de suite dans cet Open d'Australie 2014, il y aura donc un Suisse en night session, elle est pas belle la vie ? 

Allez, chers lecteurs et chères lectrices, je compte sur vous pour inonder ce post de commentaires à la gloire de Superstan. Faites péter les louages, écrivez des tonnes de félicitations et des tonnerres d'applaudissements, je suis sûr que le gamin – qui nous lit depuis Melbourne – en sera fier et heureux ! Et que le rêve continue le plus longtemps possible...

20.1.14

Federer is back ! Mais...

Superbe Rodgeur, superbe !! Ainsi donc, le numéro 6 mondial a retrouvé toute sa classe pour éliminer le Kinder Bueno en trois petits sets. Trois sets de totale maîtrise où le Suisse a atteint un niveau de jeu exceptionnel et a affiché une agressivité de tous les instants. Une victoire sous forme de récital où l’on a retrouvé celui qu’on surnommait à juste titre le Maître. Enorme !

Tu l’as compris, c’était vraiment du gros, du très gros Rodgeur sur cette Rod Laver Arena et putain, tu n’imagines pas comme ça fait plaisir de l’écrire après cette année 2013 à oublier ! En 2013, il y a eu le black-out de Federer, la relégation du SFC et le hold-up du CP Berne contre GSHC ; en 2014 il y aura la renaissance du Rodg, la promotion du SFC et le titre de GSHC ! Oui oui, je sais, je m’enflamme mais y’a pas de mal à se faire du bien, comme dirait Leonardo Di Caprio dans le Loup de Wall Street

Plus sérieusement, cette victoire est magnifique et on a l’impression d’avoir retrouvé le Rodg qui nous faisait tellement rêver. L’effet Edberg ? Impossible à dire pour l’instant, même si on a envie d’y croire ; on fera le bilan à la fin du tournoi. Car, comme indiqué dans le titre, il y a un gros «mais»… Oui, Rodgeur a été étincelant face à Tsonga, oui il a touché les étoiles par moments, mais on sait pertinemment qu’il est capable de craquer au prochain tour face à Murray et de sortir un match tout dégueulasse… Depuis son triomphe à Wimbledon en 2012, l’homme aux 17 Majeurs joue sur courant alternatif, en mode up and down, avec cette vilaine manie d’aligner une performance de haut vol et d’exploser complètement un ou deux jours plus tard…

On va donc attendre de voir ce quart de finale face au Frankenstein des Highlands avant de tirer de grandes théories et de parler d’un éventuel «effet Edberg». Reste qu’il faut savourer cette démonstration face au Kinder Bueno comme il se doit, comme une claque de plus du tennis helvétique au tennis tricolore, et tu peux compter sur moi pour allumer mes potes français qui voyaient déjà le Manceau bouffer le Bâlois tout cru ! Au final Tsonga a été balayé tel un Franck Ribéry du pauvre au concours du Ballon d’Or. Pourvu qu’on ressente le même sentiment le 20 juin à Salvador de Bahia…

Sinon, ben LE choc, LES retrouvailles ou LA revanche, c’est selon, c’est demain en night session sur la Rod Laver Arena entre Novak Djokovic et Stanislas Wawrinka. Après le match d’anthologie du 20 janvier 2013, tous les regards seront tournés vers eux et tout le monde espère évidemment revoir un tel blockbuster. Bref, on va se régaler ces deux prochains jours et on compte sur vous, Stan et Rodgeur, pour nous faire bander comme un président rondouillard devant une actrice de 40 berges !  

14.1.14

Stan, LE Suisse de l’année 2013 !

Bonjour et bonne année à tous ! Voilà pour les formalités d’usage… L’Open d’Australie a donc démarré sous une chaleur accablante et, comme d’accoutumée dans les premiers tours de Grand Chelem, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Enfin si, un nombre record d’abandons chez les messieurs : 8 ! Soit Bogomolov, Golubev, Haas, Haase, Isner, Reister, Stepanek et Tomic, dont le choc face à Rafael Nadal a accouché d’une souris. Ça fait beaucoup pour un premier tour et il faut évidemment espérer que ça se calme par la suite. Sinon faudra vite faire appel au médecin de Popeye pour remettre tout le monde en forme…

Du coup, l’événement le plus important de ces derniers jours, mis à part le cocufiage en règle de Valérie Trierweiler, la plus grande bête à cornes de France après Anne Sinclair, c’est le sacre de Stanislas Wawrinka aux Swiss Awards. C’est une magnifique consécration pour le Vaudois et une preuve de plus qu’il est véritablement entré dans les cœurs des Suisses l’année dernière. De son combat homérique contre Djokovic à Melbourne à sa demi-finale aux Masters en passant par son superbe parcours à l’US Open et son dévouement pour son pays en Coupe Davis, Stan The Man a gagné des points l’an dernier. Et pas seulement au classement ATP. Bref, l’année ne pouvait pas mieux commencer pour le joueur du Stade-Lausanne avec, en prime, une victoire au tournoi de Chennai. Bravo gamin et continue comme ça !

De son côté, Rodgeur est à mille lieues du titre de Suisse de l’année ces temps, même si je respecte beaucoup le champion. Après une saison 2013 plus que médiocre (pour un joueur de son standing s’entend...), l’ancien numéro 1 mondial a connu une première contre-performance inquiétante en s’inclinant en finale du tournoi de Brisbane face à… Lleyton Hewitt. Oui oui, le joueur australien de 32 ans qui frappe aussi fort que Fabrice Santoro… Qu’on le veuille ou non, c’est de mauvais augure pour l’Open d’Australie. C’est d’ailleurs LE débat ces jours dans la presse romande : Roger Federer est-il capable de gagner de nouveau de grands tournois ? Sans vouloir jouer au pisse-froid, je me range plutôt dans le rang des sceptiques. Si Rodg se qualifie pour les demi-finales à Melbourne, ce serait déjà un exploit ! D’autant plus quand on sait qu’il n’a plus atteint ce stade de la compétition en Majeur depuis 12 mois et qu’il devra se taper Tsonga en huitième et Murray en quart, avant Nadal en demi-finale… Bref, parler d’une victoire finale pour Federer est aussi improbable que d’évoquer des vacances à Tel-Aviv pour Dieudonné…

Avant de conclure, je ne peux pas passer sous silence de LA déception de la fin d’année 2013 : l’annonce du calendrier de Sa Majesté Roger et de sa non-participation au premier tour de la Coupe Davis… Je ne vais pas ressortir mes sempiternelles théories, je le ferai au lendemain de cette rencontre en Serbie ; mais que le Bâlois, à bientôt 33 ans, snobe encore et toujours cette compétition mythique alors que Stan est au sommet de sa forme, c’est complètement con, illogique et abject ! Rideau.