Je sais et j’en suis désolé, j’ai été très silencieux ces derniers temps. Mais bon, tu me connais, il n’y a désormais plus que les Grands Chelem, certains Masters 1000, la Coupe Davis et le Masters, le vrai, qui me font encore rêver. Sans rancune donc !
Bref, cette année 2013 – qui fut aussi frustrante pour Rogdeur que jouissive pour Stan – se termine en apothéose du côté de Londres. Pour la première fois dans l’histoire de la petite balle jaune, il y a ainsi deux représentants helvétiques dans ce rendez-vous des maîtres. Deux Suisses dans le tournoi le plus relevé de l’année, c’est tout simplement hallucinant pour un pays comme le nôtre ! C’est unique, mythique, historique et inutile de préciser qu’il faut en profiter comme d’un repas gastronomique entre potes, d’une partie de jambes en l’air avec une nymphomane ou d’un Pétrus cuvée 1961.
Pour Stan, c’est la confirmation qu’il fait bel et bien partie du gratin du tennis mondial et qu’il a pour de bon franchi ce fameux palier. Cette place est une récompense pour son acharnement à l’entraînement et ses progrès sur le court, notamment sur le plan mental. Pour Rodgeur, c’est la preuve qu’il fait encore partie des meilleurs, malgré une saison décevante pour un champion de son standing. Reste qu’il est toujours là et bien là, pour la 12ème fois d’affilée, avec des ambitions cette année encore, ce qui situe le niveau du gaillard.
Accessoirement, ça conclut une année exceptionnelle pour le sport suisse qui, mis à part le naufrage de notre équipe nationale de ski alpin, a fait autant bander qu’un gang-bang dans la maison de Hugh Hefner ! Entre la finale de la Suisse aux championnats du monde de hockey, la qualification d’unser Nati à la Coupe du Monde brésilienne et, pour couronner le tout, la présence de Rodg et Stan cette semaine à l’O2 Arena, le sport helvétique est en train de toucher les étoiles. Pourvu que ça dure !
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les festivités ont débuté de la meilleure des manières avec une superbe victoire de Stan The Man contre Tomas Berdych. Un succès en 3 sets amplement mérité, signé dans un stade complètement acquis à sa cause et qui lui permet d’être, mine de rien, à une victoire des demi-finales. J’ai utilisé tellement d’adjectifs pour saluer la saison du gamin que je vais en garder pour la suite du tournoi car, oui, le rêve est en marche pour le Vaudois qui peut viser le dernier carré ! Et là, je te promets de sortir l’artillerie lourde en termes d’enflammades en tous genres... Je serais même prêt à faucher un lama au zoo de Servion et de le faire prendre un tram à Genève, histoire de plagier le délire génial des cinq Bordelais !
De son côté, le Bâlois est tombé dans le soi-disant «groupe de la mort», comme l’ont surnommé les spécialistes. Bon, dire qu’il y a un groupe de la mort dans le Masters, c’est aussi pertinent qu’affirmer «qu’il faut prendre match après match», «que Patrice Evra est un âne» ou «qu’il y a plus de chance de croiser une jolie fille dans un défilé Victoria Secrets qu’aux Brandons de Payerne»... Bref, il n’y a forcément que du lourd au Masters, mais c’est vrai qu’avec Dela Poutre, Gascoke et surtout Djokobite face de lui, le Rodg aura fort à faire pour aller chercher sa qualif. Toujours est-il qu’après ses excellents tournois de Bâle et Bercy où il a (presque) retrouvé toute sa superbe, le Maître peut espérer faire aussi bien, voire mieux que l’an dernier.
Allez les amis, bon Masters à tous, hop Suisse et à très vite, promis !