Le rendez-vous manqué...
La donne était simple : après 15 rendez-vous manqués, 5 ou 6 infidélités remarquées et 2-3 pannes, l’équipe de Suisse de Coupe Davis devait reconquérir le coeur de son public. A la maison, face à une adversité toute mesurée, l’histoire était écrite comme dans les plus beaux contes de fée. Tout devait rentrer dans l’ordre. En un mot comme en mille, c’était goal avant le dessert avec une séance de gymnastique inoubliable digne des plus belles pages du Kama Sutra !
Le problème, c’est que quand t’es le casanova du pauvre, que tes tuyaux sont percés et tes méthodes dépassées, et que tu débarques avec la confiance de Rocco Siffredi, il y a des chances que la petite d’en face, si conne et amoureuse soit-elle, te pète entre les mains. Ça n’a pas manqué, en trois plats, avant même la viande, la petite nous a tiré son verre à la gueule avant de s’en aller en claquant la porte. Brecouilles, on peine à comprendre, même si honnêtement, dans ce rendez-vous manqué tout était fait pour que ça parte en sucette.
Pour commencer, le meilleur pote en charge de l’organisation est un beauf. Ça fait des ans qu’il te montre qu’il ne sert à rien, mais il te fait tellement de peine que tu t’y accroches. On peut s’emporter contre les organisateurs, la bande de clowns dégénérés qui ont réalisé la «terre battue» de Fribourg (aussi rapide que du Taraflex, avec autant de faux rebonds qu’un terrain de rugby). Mais on ne dédouanera pas non plus Séverin Lüthi. Parce qu’avant d’asseoir sa transparence sur le banc des joueurs, c’est à lui qu’incombe la charge de l’organisation technique et sportive de la rencontre. On ne lui demande pas de contrôler les chiottes handicapées de tout le complexe, mais si le capitaine ne contrôle et ne corrige pas l’exécution des travaux du terrain, à quoi sert-il ?
Et la préparation sportive ? Un sketch, ni plus ni moins. Qu’a-t-on pu entendre durant la semaine précédant la rencontre ? «J’ai les crocs, ça fait trois jours qu’on bosse avec le Rodg, j’ai hâte de bouffer ces Ricains...» Non bien entendu. On a plutôt eu droit à du «nous sommes favoris» à «on se sent bien, tranquille» en passant par «j’en ai profité pour tourner un ou deux clips vidéos». Bref, nos deux joueurs ont étalé tous leurs soucis quant à la Coupe Davis et présenté un degré de préparation proche du zéro.
Deux joueurs qui sont apparus aussi combatifs et volontaires qu’un prisonnier de Guantanamo après 10 ans de bagne. Perdre n’est pas un problème en soi, surtout en 5 sets, mais ne pas réagir, subir les événements jusqu’à se faire piétiner sans même relever la tête est d’un mauvais goût certain. Et le double de samedi est d’une criante réalité. Un match de Coupe Davis est un combat. Mental, physique et technique. Wawrinka et Federer ont failli sur toute la ligne. On peut avoir les meilleures conditions possibles, les meilleurs potes, mais un mental défaillant et une volonté chancelante se paient toujours cash, surtout en tennis. La claque est donc justifiée et rien n’excusera la performance ridicule de nos deux joueurs.
En synthèse, de la préparation aux matches, nous avons pris cette rencontre contre les Etats-Unis comme un match de gala, comme si on organisait une foire à la choucroute pour Duduche, Rémy et Clotilde. Moyennant trois autographes et quelques sourires, l’affaire était réglée. L’équipe américaine en trois matches nous a mis face à notre triste réalité : nous n’étions ni prêts, ni préparés. C’est le sort prévisible pour une bande de semi-touristes, sans âme ni guerriers.
Bref, ce à quoi nous avons assisté en deux jours à Fribourg est un scandale. Une déception dramatique de plus dans le sport suisse. Nous avons été mauvais et hors sujet sur tous les fronts. Des milliers de Suisses rêvent de Saladier d’Argent, de grandes campagnes et de victoires historiques. La réponse est cinglante : ce n’est malheureusement le rêve que du public. Je le répète depuis quelques années, cette équipe sans projet ni ambition va droit dans le mur. De défaites en misères, nous avons végété dans le groupe mondial avant d’être relégué honteusement. Nous avons finalement retrouvé le groupe mondial pour se laver lamentablement face aux Etats-Unis. Pathétique !
Au vu de ce à quoi nous avons assisté ce week-end, la saison s’annonce difficile. Toutefois, on aime trop le tennis, Rodgeur et Stan pour ne pas souhaiter qu’ils retrouvent la forme et nous redonnent un peu de couleurs. Mais à force de rendez-vous manqués, ils nous excuseront de trouver que le costume qu’ils ont volontairement endossé ce week-end était moche, nul et peu respectueux. Rideau.
Le problème, c’est que quand t’es le casanova du pauvre, que tes tuyaux sont percés et tes méthodes dépassées, et que tu débarques avec la confiance de Rocco Siffredi, il y a des chances que la petite d’en face, si conne et amoureuse soit-elle, te pète entre les mains. Ça n’a pas manqué, en trois plats, avant même la viande, la petite nous a tiré son verre à la gueule avant de s’en aller en claquant la porte. Brecouilles, on peine à comprendre, même si honnêtement, dans ce rendez-vous manqué tout était fait pour que ça parte en sucette.
Pour commencer, le meilleur pote en charge de l’organisation est un beauf. Ça fait des ans qu’il te montre qu’il ne sert à rien, mais il te fait tellement de peine que tu t’y accroches. On peut s’emporter contre les organisateurs, la bande de clowns dégénérés qui ont réalisé la «terre battue» de Fribourg (aussi rapide que du Taraflex, avec autant de faux rebonds qu’un terrain de rugby). Mais on ne dédouanera pas non plus Séverin Lüthi. Parce qu’avant d’asseoir sa transparence sur le banc des joueurs, c’est à lui qu’incombe la charge de l’organisation technique et sportive de la rencontre. On ne lui demande pas de contrôler les chiottes handicapées de tout le complexe, mais si le capitaine ne contrôle et ne corrige pas l’exécution des travaux du terrain, à quoi sert-il ?
Et la préparation sportive ? Un sketch, ni plus ni moins. Qu’a-t-on pu entendre durant la semaine précédant la rencontre ? «J’ai les crocs, ça fait trois jours qu’on bosse avec le Rodg, j’ai hâte de bouffer ces Ricains...» Non bien entendu. On a plutôt eu droit à du «nous sommes favoris» à «on se sent bien, tranquille» en passant par «j’en ai profité pour tourner un ou deux clips vidéos». Bref, nos deux joueurs ont étalé tous leurs soucis quant à la Coupe Davis et présenté un degré de préparation proche du zéro.
Deux joueurs qui sont apparus aussi combatifs et volontaires qu’un prisonnier de Guantanamo après 10 ans de bagne. Perdre n’est pas un problème en soi, surtout en 5 sets, mais ne pas réagir, subir les événements jusqu’à se faire piétiner sans même relever la tête est d’un mauvais goût certain. Et le double de samedi est d’une criante réalité. Un match de Coupe Davis est un combat. Mental, physique et technique. Wawrinka et Federer ont failli sur toute la ligne. On peut avoir les meilleures conditions possibles, les meilleurs potes, mais un mental défaillant et une volonté chancelante se paient toujours cash, surtout en tennis. La claque est donc justifiée et rien n’excusera la performance ridicule de nos deux joueurs.
En synthèse, de la préparation aux matches, nous avons pris cette rencontre contre les Etats-Unis comme un match de gala, comme si on organisait une foire à la choucroute pour Duduche, Rémy et Clotilde. Moyennant trois autographes et quelques sourires, l’affaire était réglée. L’équipe américaine en trois matches nous a mis face à notre triste réalité : nous n’étions ni prêts, ni préparés. C’est le sort prévisible pour une bande de semi-touristes, sans âme ni guerriers.
Bref, ce à quoi nous avons assisté en deux jours à Fribourg est un scandale. Une déception dramatique de plus dans le sport suisse. Nous avons été mauvais et hors sujet sur tous les fronts. Des milliers de Suisses rêvent de Saladier d’Argent, de grandes campagnes et de victoires historiques. La réponse est cinglante : ce n’est malheureusement le rêve que du public. Je le répète depuis quelques années, cette équipe sans projet ni ambition va droit dans le mur. De défaites en misères, nous avons végété dans le groupe mondial avant d’être relégué honteusement. Nous avons finalement retrouvé le groupe mondial pour se laver lamentablement face aux Etats-Unis. Pathétique !
Au vu de ce à quoi nous avons assisté ce week-end, la saison s’annonce difficile. Toutefois, on aime trop le tennis, Rodgeur et Stan pour ne pas souhaiter qu’ils retrouvent la forme et nous redonnent un peu de couleurs. Mais à force de rendez-vous manqués, ils nous excuseront de trouver que le costume qu’ils ont volontairement endossé ce week-end était moche, nul et peu respectueux. Rideau.