21.3.12

Les Suisses perdent, sauf Federer...

Tcheu les losers ! De qui je parle ? Des footballeurs du FC Bâle et de nos skieurs évidemment ! Ok, se faire éliminer par le Bayern n’a rien d’infamant, mais quand tu en prends 7 dans la cabane sans avoir vu la lumière du jour, ça fait quand même souci. Quant à Beat Feuz et Didier Cuche, ils avaient la possibilité de gagner trois Globes de cristal en Autriche, dont celui du général, ils y sont repartis aussi brecouilles qu’une bijouterie cambriolée par une bande de Roms !

Dans cet océan de déceptions bien helvétiques, la seule lueur de satisfaction est venue de notre Rodgeur national, une fois de plus. Le Maître a donc remporté son troisième tournoi de suite, et non des moindres : le Masters 1000 d’Indian Wells, propriété du bobet qui a fait de la Coupe de l’America une vulgaire bataille juridique, j’ai nommé Larry Ellison. Le mec qui promettait de démocratiser la Coupe de l’America avec sa pseudo bonne conscience en la personne de Russell Couts. Résultat des courses, on attend toujours de voir la compétition et le ticket d’entrée n’a jamais été aussi cher. Bref, même si sa grande avait une belle casquette RF durant la finale, je ne peux pas le voir en photo ce Serge. Faut dire qu’il a détruit à lui tout seul la magie de cette compétition, et qu’accessoirement il a réussi à dégoûter mon pote Ernesto. Force est de constater que
Bertarelli avait raison sur toute la ligne et je lui dis merci pour tout ce qu’il a fait ! Quand je pense que des Suisses militaient pour Oracle sous prétexte quErnesto Bertarelli ne pensait qu’au fric... On voit où en est la compétition aujourd’hui !

Mais revenons au tennis… Avec ce titre, le Bâlois égale ainsi le record de la Momie avec 19 succès en Masters 1000, gagne de précieux points et envoie un signal fort au monde du tennis : il est toujours là et bien là, n’en déplaise à toutes les groupies de Nadal et Djoko qui le voyaient mort et enterré.
Non pas parce qu’il s’adjuge Indian Wells, mais parce qu’il n’a perdu que deux fois en six mois, pour un total de 39 victoires en 41 matches. Et ouais, il est là le Rodg !

Par contre, ceux qui évoquent déjà un retour sur le trône parce qu’il a gagné 3 tournois de suite s’enflamment complètement. Le baromètre, le vrai, c’est les Grands Chelems. Attendons donc Roland Garros et Wimbledon avant de tirer des conclusions. Mais ne gâchons pas non plus notre plaisir, surtout que la danse qu’il a donnée à Popeye en demi valait largement le détour. Plus sérieusement, il a retrouvé une fluidité et une confiance sur le court qui font plaisir. Et je ne te parle même pas de son revers. Celui qui nous a tant inquiété, il semble aujourd’hui réglé comme une femme, pardon, comme une Rolex !

Et puis bon, je ne peux pas terminer ce post sans remarquer l’entrée de Isner dans le Top 10. Pourquoi ? Parce que c’est le deuxième double mètre de l’histoire du tennis à entrer dans le Top 10 ! Et qui était le premier ? Quoi, tu veux un dessin ? Et ouais, Marc Rosset, moi-même messieurs dames ! Je ne vais pas me lancer des fleurs, mais quand je pense à tous les mecs qui pensaient que je me mettais mine sur mine de Genève à Melbourne en passant par Londres et New York, ben j’aimerais quand même leur faire remarquer que le grand pin du bout du Lac est sur quelques tabelles ! Allez, à la prochaine et que d’ici là Rodg continue de nous faire vibrer !

8.3.12

Ravivons les regrets...

Franchement, quand je vois Rodgeur gagner successivement Rotterdam et Dubaï les doigts dans le nez, en mettant des seilles à des mecs comme Davydenko, Del Potro, Murray et autre Lopez, je me dis que ce n’est pas le même joueur qu’on a vu à Fribourg ! Je sais, il faut tourner la page mais je n’y arrive pas… Sincèrement, plus j’y pense et plus que je me dis qu’en Suisse on est les champions du monde de la lose. Et qu’avoir organisé cette rencontre sur terre battue est la plus grande hérésie du sport helvétique, à égalité avec la nomination d’Artur Jorge comme sélectionneur avant l’Euro 96. Allez, je passe à autre chose mais nom de Dieu, tu crois qu’on aurait été bien à affronter les Bleus à Monte-Carlo début avril ?

Autrement, on arrive dans la période la plus chiante de la saison : la tournée américaine du mois de mars et ses deux Masters 1000 aussi bandants que Nadine Morano en habits de ski. Une tournée qui n’a pas souri à Rodgeur ces dernières années et qu’il a peut-être pris de haut durant certaines saisons, surtout en 2010. L’année 2010, c’est celle où Rodg devait battre le record de Sampras du nombre de semaines en tant que numéro 1 et où il avait foiré pour quelques points…

Cette année-là, aussi motivé qu’un fonctionnaire un lundi matin de novembre, il perdait contre Baghdatis au 3ème tour à Indian Wells et contre Berdych en huitième de finale à Miami. C’est d’autant plus regrettable que Nadal, Djokovic et Murray étaient à la rue à cette période-là… Pour rappel, les finales avaient opposé Ljubicic à Roddick puis Berdych à Roddick. Tu vois le niveau ! Bref, il y avait une fenêtre grande ouverte pour choper des points mais Rodg n’a pas réussi à s’y engouffrer. Et pourtant, il arrivait frais et disposé après avoir une nouvelle fois snobé le premier tour de la Coupe Davis. Oui, tu l’as compris, c’est vraiment con car ce record si symbolique lui tendait les bras. Et autant dire qu’aujourd’hui, largué à plus de 4500 unités de Djokovic, cela revient à traverser l’Atlantique à la nage… alors qu’en 2010 il suffisait de traverser le Lac de Joux en jet-ski…

Quand j’écrivais dans mon titre qu’on allait raviver les regrets, je ne t’ai pas menti ! Faut dire que je suis complètement aigri en ce moment… La faute à un Iranien à la barbe de trois jours et à l’honnêteté aussi développée que les droits de l’homme en Chine ! Ce triste individu est en train de couler le club de mon cœur et ça me rend franc fou. Je suis à deux doigts de convoquer une dizaine de motards, de monter sur nos Harley et de descendre jusqu’à ses bureaux pour tout faire péter ! Mais bon, faut que je me détente la moindre…

Et je ne te parle même du Genève-Servette Hockey Club qui se paie le luxe d’être ridicule en play-out. A ce rythme-là on va finir contre les pêcheurs du Lac de Genève en promotion-relégation, le sommet du blues quoi ! D
un autre côté ça pourrait être sympa de corriger ces rigolos de Vaudois et d'aller chanter «on est chez nous» dans leur soi-disant chaudron... Mais bon, on n’y est pas encore. En attendant, le printemps arrive, Rodgeur gagne, Wawrinka n’est pas si mal et je me dis qu’avec Rome, Madrid, Paris, Wimbledon et les JO, on n’a pas fini de se marrer cette année !