18.9.11

Les Australiens sont des blaireaux !

Oui, il n’y a pas d’autre mot pour décrire les organisateurs et l’équipe d’Australie qui nous offrent l’un des spectacles les plus minables de l’histoire de la Coupe Davis. Bien entendu qu’une rencontre à Marrakech ou à Djakarta n’envoie pas plus de rêve. Mais franchement, quand on s’appelle l’Australie, qu’on est une grande nation de tennis, qu’on organise l’un des quatre tournois du Grand Chelem de la saison et qu’on dispose de vraies installations, faire jouer cette rencontre Australie – Suisse sur un terrain pourri et un stade immonde, c’est une honte, un doigt d’honneur à la Coupe Davis, au tennis et à l’équipe de Suisse. Qu’on ne s’étonne pas ensuite que les grands joueurs, Federer en tête, n’aient qu’un intérêt modéré pour cette compétition. Sans doute d’ailleurs est-il trop difficile aux dirigeants du tennis international de mettre en place quelques règles pour que de telles conditions ne soient simplement pas disqualifiables.

Quel supplice de regarder un match de Coupe Davis sur un court dégueu et des tribunes dignes de la fête à la choucroute d’un village de l’est de la France... On pourra d’ailleurs lire dans les livres d’histoire : «en rencontrant la Suisse en septembre 2011 sur un terrain en friche, l’Australie sans le savoir, venait d’inventer une nouvelle surface : la terre». Je n’ai définitivement pas de termes assez politiquement corrects pour continuer de parler de ça. J’ai même envoyé un sms à Roger et Stan pour savoir s’ils logeaient bien à l’hôtel et non pas dans un camping une étoile, squatté par un festival de folkeux du coin.


Le but de la démarche de ces pauvres Australiens ? Garantir la promotion du tennis ? Mettre en avant leur équipe, le public et la compétition ? Non bien sûr, ils ont trouvé plus intelligent d’installer les Suisses dans les moins bonnes conditions possibles pour s’imaginer gagner. Bel exemple de fair-play, bel exemple de volonté malsaine de pourrir l’enjeu. Ces mêmes gens qui nous bassinent année après année que l’Australie est une terre de sports. Mon entre-fesse te le dit tout de go : c’est une terre de kangourous, d’alcoolos bodybuildés et de surfeurs qui ont autant de soucis qu’une communauté hippie du Larzac. Bref, je vais me calmer et tenter de faire promettre à Swiss Tennis que la prochaine fois qu’on accueille l’Australie en Coupe Davis, on les fera jouer à Aproz, entre deux combats de reines, non sans avoir oublié de faire poser à Blanchette une beuse de trois jours sur la chaise du capitaine australien, Pat Rafter. Le soi-disant champion, l’ignoble capitaine, grand artisan de ce guet-apens.

Sérieusement, quand je vois ce qu’ils sont capables de faire à Melbourne, je suis sidéré de ce que j’ai vu durant tout le week-end. Peut-être que d’ici demain, les Australiens auront trouvé le moyen de monter le filet, d’effacer les lignes et de vandaliser l’hôtel des Suisses, histoire de parachever leur oeuvre. Tu as vu le match de Rodgeur ? Il a passé son temps à passer le râteau pour dégager les feuilles qui s’amoncelaient sur le terrain. Et je ne parle même pas de l’installation de télévision derrière la ligne de fond, à deux doigts de s’envoler à cause du vent. Fallait voir les deux clowns de l’organisation en train de tenir et de tenter de fixer la bâche qui couvre cette oeuvre. Même le giron de Bottens a des installations plus sérieuses, même un camp de réfugié au Rwanda est mieux fixé, c’est dire du niveau de l’organisation de ce match de Coupe Davis.

Revenons-en au tennis, oui il y en a eu dans ce bourbier... Stan est donc à un jeu de renvoyer la Suisse dans le groupe mondial et de fermer la gueule à tous ces cons d’Australiens. Comme attendu, Rodgeur a livré la marchandise face à cet inquiet de Tomic. Tous les espoirs reposaient donc sur le gamin. Après avoir perdu le troisième set «à la Stan», le Vaudois semblait au bout du rouleau. Il est pourtant revenu dans une quatrième manche d’anthologie avant de confirmer au cinquième. Et c’est là qu’a débuté le show pathétique de cet abruti de Pat Rafter. Celui qui a eu la brillante idée d’organiser cette rencontre dans un champ de patates n’a eu cesse de demander l’arrêt du match pour cause d’obscurité, et ceci dès que Stan a fait le break. Encore un magnifique exemple de fair-play de cette organisation de minables, dignes représentants d’une nation issue du croisement de prisonniers irlandais et d’alcoolos écossais !

Et le pire dans tout ça, c’est que Séverin Lüthi n’a même pas bronché sur sa chaise, n’a même pas osé dire à ce capitaine à la déontologie d’un dictateur libyen de fermer sa grande gueule. Je peux te jurer que si j’avais été sur ce court, j’aurais tout dit à cet immense bobet ! Il a eu sur sa chaise autant de mots à distiller que quand Roger y vient s’asseoir. Inutile au possible, les jambes croisées, Lüthi a même eu le bon goût de se mettre 3 linges autour de ses jambes de freluquet. Une démonstration de prêt-à-porter à la croisée des chemins entre un pensionnaire des bains de Saillon, un pèlerin du chemin de Saint-Jacques de Compostelle et un scout de 8 ans autour du feu un soir de novembre. Une nouvelle fois, Captain Lüthi nous a rappelé qu’il ne sert à rien et que sa place est plus dans un film de Charlie Chaplin que sur une chaise de capitaine.

Bref, la fin de la rencontre est reportée à demain. Parce que c’est évident que quand on organise une rencontre de Coupe Davis dans un pays où il fait nuit à 18h, on ne se préoccupe pas de l’éclairage… Il suffit donc d’un jeu, de 4 points, pour réintégrer le groupe mondial et quitter ce pays en vainqueur, en n’oubliant pas de faire un gros bras d’honneur à tous ces ânes sur le tarmac de l’aéroport. Allez Stan !!!!!!!

16 Comments:

At 18 septembre, 2011 15:21, Anonymous Anonyme said...

Magnifique article! Et je n'en pense pas moins! Ce terrain est d'un ridicule, c'est hallucinant! Lorsque j'ai vu ces tribunes si petites alors qu'on sait qu'ils ont toutes les installations pour aller jouer dans des bonnes dispositions, j'en suis restée scotchée..
Mais le pire, c'est quand même cet arrêt du match, j'espère vraiment que demain stan saura rester calme et gagner ce dernier jeu! Car une nuit à cogiter sur ce dernier jeu et tout peu arriver...

Bref, come on Stan !!! Hop Suisse! Et j'espère que ces organisateurs australiens l'auront bien là où je le pense quand ils verront le résultat final!

 
At 18 septembre, 2011 16:29, Anonymous Hilde Blatter said...

Bien dit, Marc!

C'est pas pour emmerder, mais Saillon, pour les bains, pas Sayon.
(Regarde sur le maillot du FC Sion, si tu veux une preuve.) ;-)

 
At 18 septembre, 2011 16:54, Anonymous Anonyme said...

Bon le Marc, pour ton info c'est Saillon. Mais bon, tu dois pas connaître grand chose du Valais à part Verbier, la capitale d'hiver des genevois en manque d'inspiration.

 
At 18 septembre, 2011 17:47, Anonymous Ignacio Chollet said...

Eh salut trou du cul, t'as quoi contre Bottens?

 
At 18 septembre, 2011 18:48, Anonymous Anonyme said...

Sublimissime...

 
At 18 septembre, 2011 19:29, Anonymous Larissa said...

Et ben déjà que je trouvais hyper limite des australiens de faire arrêter le match mais les conditions que tu décris c'est tout simplement hallucinant. Rien que pour ça cela ne serait que justice que la Suisse soit qualifiée pour le groupe final. Si Stan devait perdre à la Stan (et le pire c'est que c'est possible), ce serait un vrai hold-up.
Come on Stan pour demain, un grand merde et ne lache pas la pression. Envoie les artilleries lourdes. La chose de sympa c'est qu'il ne commencera pas de servir mais Hewitt, c'est là qu'il faudra mettre la pression.

 
At 18 septembre, 2011 19:48, Anonymous Anonyme said...

Grand grand Marc !!!!

 
At 18 septembre, 2011 20:27, Anonymous Rilblue said...

Du grand Marc bien énervé, j'aime! Pas comme le respect des organisateurs envers les joueurs.
Ps. Sacré ignatio!

 
At 19 septembre, 2011 00:35, Anonymous Gary de Bourge said...

Bon pour être tout à fait honnête (Develey style), Rafter a demandé l'interruption dès 2-2 dans le dernier set car Hewitt était cramé et non dès le break. Remetton l'église au milieu du camping.

 
At 19 septembre, 2011 06:17, Anonymous ToTheEnd said...

Bon, c'est fait! J'espère que tu nous fera un petit mot avant janvier 2012!

L'année prochaine promet d'être intéressant avec tous les enjeux (JO, DC, etc.)

T

 
At 19 septembre, 2011 08:46, Anonymous Larissa said...

Salut Marco, heureux de la victoire de Stan ? Allez pour fêter ça après que tu te seras bien désaoulé la gueule au champagne suite à cette victoire, fais nous le plaisir de pondre un super article à la gloire de Rodger qui est venu en Australie mais surtout à Stan qui mentalement a réussi à garder le cap. Aujourd'hui l'article ?

 
At 19 septembre, 2011 09:54, Anonymous gagfish said...

Du grand-grand Marc, bien vénère comme il le faut.
Pour ma part, je n'ai pas vu une image de tennis depuis 2 semaines, donc pas vu le fait que Rodg' se faire bouffer la tronche à l'USOp par un mec qui a la dalle (comme lui l'avait, il y a quelques années). Et encore moins du traquenard tendu par les bouffeurs de kangourou.
Une chose est sûre, c'est que tant que l'on aura, et je le dit depuis un bon moment, cette carpe de Séverin L, aux commandes de l'équipe de Suisse, pas de soucis nos intérêts seront bien gardés...
Autant dire que l'on va jouer les ascenseurs pour quelques années encore. Ce mec n'a définitivement rien à faire à cette place. Le plus incroyable c'est que Swiss Tennis continue à cautionner ceci. Il est vrai que grâce à des dirigeants aussi burnés qu'une bassecour de chapon, pensant plus à se garder la place au chaud, bouffer et boire des coups (bref un chapon qui se prépare un bel avenir, jusqu'aux Fêtes, miam) on a encore de quoi se faire quelques soucis pour l'avenir d'un groupe compétition.
Encore félicitations à nos joueurs qui ont réussis malgré, les autogoals de notre leader et capitaine et la motivation d'un capitaine adverse prêt à tous les coups les plus tordus et digne d'un capitaine d'équipe d'interclub d'une ligue de naze luttant pour la 2ème place de groupe.
Enfin la Suisse retrouve le groupe qu'elle n'aurait jamais du quitter (on ne va pas refaire l'histoire).
Maintenant, ce n'est plus le maintient qu'il faut viser. Mais le titre.
A suivre.

 
At 20 septembre, 2011 08:56, Anonymous Larissa said...

toujours pas d'article Marco après ce retour dans le groupe final ? Tu m'étonnes décidemment. A noter tout de même la cordialité des deux équipes après match et Rafter le capitaine qui a félicité l'équipe suisse.

 
At 20 septembre, 2011 09:41, Anonymous Anonyme said...

Bah c'est la moindre quand même...

Rafter avait annoncé la couleur en termes de fair-play, toute la stratégie était basée sur Stan... enfin contre Stan en fait... et surtout le gazon (enfin le champs...)!

Bah ça n'a pas marché et le Gamin de St-Barth a déjoué les plans en se faisant mal jusqu'au bout.

J'ai pas regretté de me lever même pour 5 minutes ! Bravo la Suisse, bravo RF et immense coup de chapeau à Stan !

PS : vous avez vu notre RF en groupie fan absolu, vibrer sur sa chaise lors du match du gamin ? excellent non ? hihihi...

 
At 20 septembre, 2011 12:38, Anonymous Anonyme said...

Ah ah ah ah ! Super Marc !
J’ai bien rigolé…Au début.
Mais ensuite, un truc diffus, impalpable, issu de l’inconscient peut être.
Cessons-là l’expertise Freudienne de comptoirs ! Bou Diou !

Mais qu’as-tu donc contre le Tennis bucolique ? Le bonheur est dans le pré voyons !
Regarde tes petits suisses se vautrer allégrement dans le vert, gambadant joyeusement comme la vache du chocolat Mi®ka...

Bah oui, ça y est, j’ai trouvé le pourquoi du comment de ce petite malaise : On ne peut pas en même temps gueuler comme un veau sur l’aseptisation croissante du Tennis, via des complexes ultra modernes au service de surfaces uniformisées et de l’autre, cracher dans la soupe d’un environnement suranné, un tantinet désuet, certes, mais sentant bon la tradition et la Coupe Davis.

La vieille dame bon Dieu, le saladier d’argent pardi ! Ca sent le vieux croûton et le potage à l’oignon !
Alors au diable la bouse et le cadre champêtre !

Sans compter que mon pote Australien et francophone a trouvé ton intervention légèrement méprisante, voire un brin condescendante...
Carrément !
Et crois moi, je ne me suis pas amusé à le contredire, le gonze court le 100m en 11s et pèse près du quintal ! Forcément ça calme !

Bref et c’est le plus important, Fedo et Stan ont assuré dans le bush et puis de temps en temps, ça fait du bien à ces milliardaires en culottes courtes de mettre le bleu de chauffe voire la chemise à carreaux et de cogner comme des bûcherons canadiens en pleine cambrousse !

Les victoires s’en trouvent sublimées près d’un feu de camp improvisé, le soir, autour d’une Foster’s, en rejouant le match, alors que les dingos jappent au loin...

Ah non, merde ! c’était quand même plus civilisé hein ? Je m’égare !

A la revoyure !

 
At 20 septembre, 2011 13:45, Blogger La "Sektion Fons-d"... said...

Superbe !!!

Rien à dire... ;-)

 

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