29.8.08

C'est la danse des canards !

Bon, je ne veux pas passer pour un gros lourd, mais honnêtement ce que la moitié de l'Hexagone appelle un exploit, une sensation, moi j'appelle ça une putain de mauvaise nouvelle, du moins pour les mirettes de la gent masculine ! La belle Ivanovic s'est donc fait sortir par Julie Coin, une Française inconnue au bataillon, issue des qualifications et qui participe à son premier Majeur… Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne l'a pas volé.

La 188ème mondiale (!) qui se paie la numéro 1 en Grand Chelem, il paraît même que c'est une première dans l'histoire du tennis féminin ! J'étais d'ailleurs dans ma voiture en train d'écouter France Info quand elle était au milieu de son exploit. Content d'arriver chez moi pour voir la fin de ce match, les commentateurs de la radio m'avaient, pour tout avouer, laissé une petite envie de voir à quoi elle ressemblait cette fameuse Coin, originaire de Picardie comme Mauresmo… Ben autant te dire qu'en allumant ma télé, j'en ai pris pour mon rêve, envolées les illusions. Pour du Mauresmo, c'est du Mauresmo, et du lourd ! A se demander à quoi ils les nourrissent dans ce coin de pays ! Mâchoire, épaules, cuisses, tout y est… On est bien loin de la petite Parisienne bobo, Ray-Ban, clope au bec en vacances à Deauville… Une chose est sûre : je ne passerai pas mes prochaines vacances en Picardie, pas envie de finir dans des bars à faire des concours de bras de fer contre des meufs de 120 kilos ! Je rigole bien sûr et j'applaudis des deux mains cet exploit. Ce d'autant que la Julie Coin a su se montrer modeste à l'interview, constatant qu'Ana était bien loin de son meilleur niveau. Plutôt surprenant pour une Française en train de se faire monter le chou par l'ensemble des journalistes parisiens et autres gros chauvins moyens… Mais ne vous excitez pas amis frocards, je vous aime bien quand même !

Sinon, Popeye n'a perdu que 7 jeux (soit 3 de plus qu'en finale de Roland Garros...), Stan est passé, Schnyder aussi et même Timea, superbe ! Mais LA nouvelle du jour, ce sont les 2'000 dollars d'amende infligés à Marat pour avoir pété un câble sur le court. Ainsi donc mon pote a fait son show et avec raison ! Tu me connais, je suis de ceux qui aiment quand ça gueule, quand ça s'énerve, quand ça fait le spectacle ! Pis 2'000 dollars, sans vouloir faire le négligent, c'est même pas le prix d'une table en boîte de nuit à Moscou… Bref, bien joué Marat et bonne chance contre Grobredo !

Allez, je te laisse, je suis pour tout te dire déjà en week-end. Il fait beau et chaud, les étudiantes et secrétaires sont de retour, mes potes aussi, bref, ça me fait drôlement plaisir d'enfourcher ma Harley pour un petit tour en République de Genève !

PS : ah oui, pourquoi ce titre débile ? Parce que les canards font «coin coin»... Désolé...

28.8.08

New York, New York…

Voilà, le tournoi le plus gigantesque, bruyant, puant et spectaculaire du monde vient de débuter ! L’US Open c’est un court central de 23'000 places, des avions qui survolent le site toutes les 2 minutes, des spectateurs qui bouffent des pop-corn et des hot dogs à longueur de journée et, surtout, un véritable show à l’américaine qu’on ne se lassera jamais de suivre !

Cette cuvée 2008 a une saveur particulière, malheureusement, pourrais-je ajouter. Pour la première fois de sa carrière, Popeye entame un Grand Chelem dans la peau du numéro 1 mondial, en quête d'un exploit incroyable. Je ne sais pas si ça le travaille mais il peut, en levant le trophée dimanche 7 septembre, accomplir les trois quarts du chemin. Je veux bien sûr parler des 4 victoires de suite en Grand Chelem, le but ultime de tout tennisman. Mais la route est encore longue et parsemée d’embûches, espérons-le.


Saveur particulière parce que Djokobite, cocufié par Nadal aux JO et humilié par Marat à Londres, a vécu un bel été de merde (bon, pas autant que nous autres Suisses, faut pas exagérer) et a soif de revanche.


Saveur particulière car Rodgeur a l’occasion de devenir le premier joueur à s’imposer cinq fois de suite à Flushing Meadows depuis Bill Tilden dans les années 20. Encore une fois, le Maître a une pression énorme sur les épaules et les journaleux ne vont pas manquer de le lui rappeler. Pression d’autant plus grande que c’est sa dernière chance de sauver sa saison… Bien sûr il a gagné une médaille d’or aux JO mais - et il le sait mieux que quiconque - c’est en simple qu’on l’attend, qu'on veut le voir briller. A lui de prouver qu’il va mieux et de clouer le bec à tous les sceptiques, dont je fais à moitié partie.


Entre nous soit dit, j’ai envie d’y croire mais j’ai quand même un peu de peine… Disons que j’y crois autant qu’à une journée dans la presse romande sans qu’on nous parle de Botellón… De ce pseudo rassemblement spontané de têtes à claques ! Je vais légèrement dévier du sujet, mais quelle mouche a piqué la presse suisse romande pour qu’une beuverie entre adolescents boutonneux, sans le sou, sans revendication, sans idée et scotchés à Facebook 24 heures sur 24 déchaîne à tel point les passions, les questions sociologiques, psychologiques et connes ? Une semaine qu’on nous bassine avec ce fait divers tout juste bon à garnir la rubrique «Chiens écrasés» du Matin Bleu

Perso, je ne participerai jamais à une Botellón mais j'aimerais bien organiser une Bataillón : réunir 500 débiles devant les bureaux d’un groupe de presse ou le studio d’Infrarouge, leur demander de prendre des tomates et tout balancer sur les fenêtres de ces rédactions et accessoirement sur la tronche de ces «journalistes» ! Ça les gars, ce serait drôle et franchement utile ! Quand tu penses que la Romaine Jean, ça fait 200 ans qu'elle est journaliste et qu'elle arrive à bégayer et à chercher ses mots pendant une heure devant des ados à l'argumentation aussi développée que la poitrine de Jane Birkin, ça fait vraiment peur !!


Enfin, je ne peux pas conclure ce post sans parler de l’enfant prodige de la petite balle jaune, du futur Federer de l’Hexagone, j’ai nommé Richard Gascouille ! Le Français a encore réussi à perdre ses moyens et son tennis face à Tommy Haas. Résultat des courses, défaite en 5 sets au 1er tour ! Peut-être faudrait-il qu’il appelle Mauresmo, Manaudou et Johan Diniz, les autres gros traumatisés de la Gaule : un psy pourra leur faire un prix de groupe ! Allez, à la prochaine et tous à la Bataillón !

17.8.08

Bienvenue dans le club des médaillés d'or !

Putain, quelle émotion ! Merci Stan, merci Rodgeur, merci les gars d'avoir offert à la Suisse cette si belle médaille d'or. Perso je vous dis merci et bienvenue dans le club ! Nous sommes désormais 3 champions olympiques de tennis au passeport rouge à croix blanche. Une preuve de plus que la Suisse est un pays de tennis, un grand pays de tennis ! Comme vous tous, j'ai vibré comme un gosse devant ma télé. C'est surtout vendredi face aux jumeaux Bryan que j'ai presque atteint une hystérie totale ! Le tie-break du premier set restera comme l'un des grands moments de tension de ces JO. Surexcités, les Suisses sauvaient d'abord une balle de set avant de gagner avec un peu de «chatte» mais surtout avec une rage de vaincre et une niaque formidables ! J'étais les bras en l'air en train d'hurler ma joie, trop fort ! Depuis là, je ne sais pas pourquoi, j'ai senti cette équipe indestructible, tellement soudée et complice que rien ne pourrait l'arrêter !

En finale, il y a eu moins de tension mais énormément d'émotions. Emotions quand on a vu ces deux potes se prendre dans les bras, se rouler par terre, s'amuser comme deux enfants. Emotions lors de la remise des médailles avec l'hymne suisse, les larmes de Rodg, la joie de Stan : des moments magiques que nos deux héros savoureront encore longtemps, très longtemps. J'étais debout dans mon salon, la main sur le coeur, et me suis remémoré cette victoire à Barcelone, il y a 16 ans déjà... Et je dois t'avouer aussi que cette victoire m'a donné soif et que, comme Stan, j'étais en chaleur samedi soir !


Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette médaille d'or tombe à point nommé pour nos deux champions. Rodgeur peut retrouver la confiance qui le fuit depuis cette maudite finale de Wimbledon. Il doit profiter de l'occasion pour se relancer et attaquer l'US Open le couteau entre les dents, avec un moral de vainqueur ! C'est aussi une distinction de plus dans sa fabuleuse carrière. 12 Grands Chelem, une médaille d'or aux JO, 237 semaines d'affilée au sommet de la hiérarchie mondiale, il ne lui manque que... j'y reviendrai plus tard !

Pour Stan, cette victoire revêt encore une dimension plus importante. C'est LE titre de sa jeune carrière, la première récompense digne de ce nom depuis qu'il est professionnel. C'est une entrée fracassante dans la cour des grands. A lui de surfer sur cette vague positive et de continuer à jouer avec autant de plaisir. En le voyant évoluer sur le court, j'avais vraiment l'impression qu'il nageait en plein bonheur. Et comme pas mal d'entre vous, j'ai aussi eu cette impression, aussi incroyable soit-elle, que c'était le gamin de St-Barthélemy qui tirait le numéro 1 mondial vers le haut, énorme !


Cette médaille d'or, c'est aussi la confirmation que Stan et Rodgeur doivent désormais regarder dans la même direction : celle du Saladier d'Argent. Les deux sont dans le Top Ten, forment une paire de double championne olympique et s'entendent comme des larrons en foire. Bref, je peux l'écrire sans un patriotisme exacerbé, la Coupe Davis nous tend les bras ! Aujourd'hui, il n'y a qu'un ou deux pays qui, sur le papier, sont meilleurs que nous. A vrai dire, mis à part l'Espagne à l'extérieur, aucune équipe ne me fait peur ! Et quitte à gagner la Coupe Davis, autant le faire à Madrid devant 20'000 crevettes à l'ail, histoire de fermer la gueule à toutes les groupies pré-pubères de Popeye !


En parlant de Popeye, j’aurais sans doute l’occasion d’y revenir une autre fois, mais il est quand même en train de réaliser une année hallucinante. Faudra faire les comptes au mois de décembre, mais peut-être que le gamin préféré de la nation du docteur Fuentes réalise la saison la plus dense de l’histoire du tennis... S'il gagne l'US Open, je ne vois pas trop ce qui pourra l'arrêter... Mais ne parlons pas de malheur, savourons d'abord pleinement cette médaille d'or !

13.8.08

Plouf plouf plouf...

6-4 6-0 : c’est la claque ramassée par le numéro 10 mondial (faut-il le rappeler ?) au deuxième tour du tournoi olympique. Stan n’a pas fait honneur à son classement, à son pays, à ses supporters dont je fais évidemment partie. C’est une élimination honteuse pour celui qui nourrissait des ambitions, disait-il. Mais je ne vais pas lui tirer dessus à boulets rouges car, comme je viens de le dire, Stan est un pote et aussi parce que je suis le premier à savoir qu’il y a des jours comme ça… Des jours où rien ne va, où tu as beau mettre ta plus belle chemise et ton parfum de play-boy, mais où tu ne ramèneras quand même rien ! Bref, c’était un jour sans pour le Vaudois et c’est vraiment con que ça tombe durant les JO. A lui d’oublier très vite cette désillusion et de reprendre plein pot aujourd’hui pour le double. La Suisse et surtout Rodgeur comptent sur lui pour ramener une médaille !

Restent des légitimes questions à se poser. Est-il vraiment à sa place dans ce Top Ten ? Le costume n’est-il pas trop grand pour lui ? J’ai l’impression qu’il se met une pression supplémentaire depuis qu’il fait partie des 10 meilleurs joueurs du monde, depuis que ces ânes de journalistes lui dressent une statue à chaque article. Les mêmes charlots qui en mon temps m’ont taillé des costards sur mon manque de constance semaine après semaine. Faut reconnaître aujourd’hui qu’ils sont légèrement plus indulgents avec le gamin. Faut dire aussi qu’avec les performances du Rodgeur, ils ont autre chose à se mettre sous la dent ces temps. Mais honnêtement, Roland Garros, Wimbledon, Gstaad et aujourd’hui les JO sont autant de rendez-vous importants que Stan a plus ou moins foirés ! Trop de poids sur les épaules ? Je n’en sais rien mais perso, je préférais le Stan 20ème mondial, mort de faim et libéré que ce représentant du Top Ten qui joue petit bras et qui nous endort à longueur d’interview !


L’autre naufrage de la journée, c’est bien sûr Plouffy Schnyder, la Laure Manaudou helvétique... Elle a encore ajouté une défaite à la panoplie de claques qui garnissent sa carrière. Plus rien ne nous étonne avec elle et, à vrai dire, je m’en fous comme de mon premier râteau. La dépressive a quelques points communs avec Stan… Primo, ils n’arrivent pas à nous faire vibrer lors des grands événements ; deuxio, ils ont réussi à paumer face des Autrichiens et tertio, il aura fallu que leur partie de tableau soit décimée (forfait d’Ivanovic et défaite de Murray) pour qu’ils perdent leurs moyens. Ces deux-là c’est sûr, ce sont de bons gros Suisses de la tête aux pieds !


Heureusement, il reste Rodgeur qui s’est qualifié logiquement face à un touriste salvadorien en balade sur le court central. La suite du parcours du Maître sent la poudre avec des retrouvailles explosives face à Berdych avant une éventuelle revanche face à Simon. On en salive déjà…


Popeye ? Désolé, je n’ai pas envie d’en parler. Je suis juste allergique à l’Espagne depuis le mois de juin, la sangria ne passe plus. Le Rioja ? Aussi dégueulasse qu’un vin de table chinois ! Et j’ai même refusé d’accompagner mes potes à Ibiza le week-end prochain ! Bref, aujourd’hui je croise les doigts et espère juste ne pas être le seul Suisse à fermer le clapet de ces fiérots à deux sous ! Quoi tu te souviens pas ? T’as déjà oublié que j’ai gagné les JO de Barcelone ? Que j’ai été le mec le plus détesté de tout ce pays ? Un Spingouin remonté à bloc par 10'000 hystériques, sauce «crevette à l’ail», au cœur de la plus belle ville du pays sous un soleil de plomb, t’imagines le tableau ? Ben 5 sets plus loin, ils l’avaient profond où tu sais les garçons, et moi j’étais les bras en l’air pour le plus beau titre de ma carrière ! Alors voilà Rodg, si tu lis ça, fonce, mets le paquet, fous-toi la niaque et corrige ces effrontés un à un ! La Suisse a besoin de ça et toi, il te faut cette médaille d’or en cette année noire !

7.8.08

Passation de pouvoir

Comme on dit, ce qui devait arriver est arrivé, ou plutôt va arriver. Rodgeur a donc perdu sa couronne de roi du tennis. Il l’a perdu sans grande émotion, suite à deux revers mortifiants contre Simon et Karlovic, deux joueurs pourtant largement à sa portée. MERDE !!! Voilà, c’est lâché, merde, merde et re-merde ! Bref, comme le disent certains journalistes (pour une fois qu’ils ne disent pas que des conneries cette équipe…) : «Federer aujourd’hui perd les matches qu’il doit gagner alors qu’avant il gagnait ceux qu’il devait perdre…» Les défaites à Roland Garros et surtout à Wimbledon pèsent lourd, très lourd dans le mental du Rodg. Il tente pourtant de nous feinter un peu, de laisser planer le doute, comme si de rien n’était, comme s’il vivait cela avec un certain détachement. Quoi qu'il en soit, il a beau vouloir se cacher derrière les JO et l'US Open en affirmant à longueur d'interview «que la seule chose qui compte, c'est ces deux rendez-vous», nous ne sommes pas dupes : un truc ne tourne pas rond à l’heure actuelle ! Bref, qu’il le veuille ou non, il y a un problème. Mental, physique ou tactique, je n’en sais rien mais il y a un problème.

Alors bon, je ne vais pas tenir le discours alarmant du bon Suisse qui consisterait à dire que Rodgeur se voile la face, qu'il n’arrive pas à avouer qu’il y a un malaise, que ce qu’il a dit après la défaite à Cincinnati n'est pas normal, qu’il ferait mieux de vider son sac, de péter les plombs et de cracher son fiel, et j’en passe et des meilleurs. J’aimerais au contraire sincèrement croire qu’il puisse se faire l’US Open et les JO, comme si Rocco remontait sur le ring et nous démontait la moitié des stars de Marc Dorcel, mais je n’y arrive pas ! Désolé, je n’y arrive pas… Et je crains même que Rodgeur nous fasse une année blanche comme Tiger Woods en 2004. Après tout rien de grave au fond, une année blanche ! Peu de points à défendre l’an prochain, zéro pression et un Espagnol à détrôner, ce serait un beau challenge non ?

Mais là, et comme l’a dit Rodgeur lui-même, il faudra qu’il fasse le point après l’US Open. Et laisse-moi peut-être ouvrir quelques pistes de réflexions, si tu vois ce que je veux dire… Je pense donc qu’il lui faut un électrochoc, un vrai. Engager un coach à plein temps et virer Séverin Lüthi, par exemple ! On va encore me traiter d’anti-Lüthi mais bon, force est de constater que ce gars est aussi motivant qu’une chanson de Carla Bruni ! Je veux bien qu’on l’engage comme animateur d’un EMS dans l’Emmental, mais franchement pas comme «bras droit» du meilleur joueur du monde ! Même le mec de Gwen Stefani était plus expressif dans la loge à Wimbledon ! Tu l’as vu l’autre mou à faire ses moues d’enfant gâté, faire semblant de vivre le match ? Pendant que Nadal se faisait galvaniser dans le vestiaire par son oncle, comme un boxeur sonné à l’avant-dernier round, Rodgeur devait sans doute parler de la dernière partie de solitaire manquée par son ami Lüthi !!!

Bref, je me calme et j’arrête mes théories… Rodg sait mieux que quiconque que le tennis se joue sur des détails, des détails minuscules, à lui de faire le point et de prendre les bonnes décisions pour la suite de sa carrière. S’il veut devenir le meilleur tennisman de tous les temps, il devra reconquérir cette place de numéro 1 mondial et, surtout, gagner ces 3 Grands Chelems qui lui manquent. 3 Grands Chelems, ça paraît énorme aujourd’hui mais finalement, c’est ce qu’il a réussi à rafler en l’espace de 12 mois en 2007 et 2006, alors «just do it», comme dirait son plus gros sponsor…

Je l’ai dit et je le répète, le tennis est en train de vivre l’une de ses plus belles périodes. On va se régaler mais pour ce faire, on a besoin d’un Rodg à 100%, voire à 120% de ses moyens ! Pas le Federer poussif de la tournée américaine… Allez, on y croit, bonne chance à Rodg et à Stan aux JO ! Ramenez-nous des médailles de Smog-City et, si vous vous baladez dans le village olympique (enfin, surtout Stan…), ramenez-moi des numéros de téléphone de volleyeuses brésiliennes !