31.10.07

Il a fumé quoi le Tiriac ?

T’as suivi l'actu tennistique ces derniers jours ? Ion Tiriac, le Roumain que personne ne supporte, le moustachu à la gourmette en or, est en train de tenter de faire la nique à Christian Bîmes, et par derrière le cochon ! Pauvre Christian, je suis sûr qu'il ne s’en méfiait pas quand il se pétait la tronche au VIP Room cet été.

En synthèse pour ceux qui n'auraient pas suivi : dès 2009 Madrid va devenir une étape majeure du circuit ATP avec un tournoi sur terre battue en mai à la place de celui d’octobre sur synthétique. Jusqu’ici pas de problème... Ça commence à coincer quand Tiriac, le big boss de l'événement, déclare vouloir faire de Madrid le cinquième tournoi du Grand Chelem, voire de prendre la place de Paris ! Et où Bîmes pète les plombs et se fait un peu de souci, c'est quand il réalise que Madrid se construit trois énormes stades avec toits rétractables et que Tiriac a le bras aussi long que la queue de Rocco...

Et devine qui avait donné son accord à Tiriac pour changer la date de Madrid ? Bîmes bien sûr ! Par derrière je te l’avais dit, non ? Bref, ça commence à gueuler sur le circuit et une fronde anti-Tiriac devrait arriver tout soudain... On peut compter sur les journalistes de L'Equipe pour finir d'insulter le Roumain.

Tu me diras que depuis le temps que Paris nous saoule à nous promettre des nouveaux stades et des toits rétractables, ben d'autres agissent et surtout investissent. Bref, Delanoë peut continuer à faire des couloirs de bus et acheter des vélibs, quand il n’aura plus de tournoi du Grand Chelem faudra pas qu'il vienne se plaindre. Et c'est pas Paris-Bercy - qui est aussi fréquenté qu’un cours d'histoire biblique en 4ème primaire - qui fera oublier Roland-Garros au public le plus détestable du monde ! Donc Christian Bîmes, au lieu de faire ta vierge effarouchée dans les journaux à la première attaque de Tiriac, tu ferais mieux de te secouer un peu la nouille et d'arrêter de croire que Paris trône sur le toit du monde !

Bon, plus sérieusement, le Tiriac est un gros naze qui ferait bien d'arrêter de déconner. Cet homme d’affaires véreux, première fortune de Roumaine, me fait d’ailleurs penser à Don King, le mythique organisateur de combats de boxe. Comme Don King, Tiriac ressemble à un Grizzli, magouille à longueur de journée et ne recule devant rien pour arriver à ses fins, quitte à poignarder son entourage. Mais bon entre nous, je pense, je suis même sûr que Roland-Garros n’a aucun risque d’être remplacé par Madrid. L'histoire du tennis s’est écrite à Roland-Garros, ça reste le tournoi le plus fantastique à jouer. La porte d’Auteuil reste la porte d’Auteuil, et Paris reste Paris, si tu vois ce que je veux dire... Quand Madrid aura inventé le Bois de Boulogne, le Crazy Horse et les Bains Douches, peut-être qu’on envisagera d’y organiser un Grand Chelem ! Et puis franchement c’est pas les films d'Almodovar qui vont me convaincre qu’il y a autre chose que des gays et des lesbiennes qui se courent après en Espagne... Ah oui, y’a des charters d’Allemands et d’Anglais qui se relaient sur des plages défigurées aux odeurs de saucisses et de bière... Et puis y'a Ibiza aussi... Un repère de frimeurs tout juste bons à bouffer des pillons et s'extasier devant David Guetta ! Bref comme tu vois, je ne suis pas un grand fan de l'Espagne ni de Tiriac... Cet escroc est prêt à tout pour promouvoir son tournoi, compte sur moi pour lui faire de la mauvaise pub !

Sinon, je vais te parler d’une nouvelle plus réjouissante : la qualification de Stan au deuxième tour de Paris-Bercy ! Après avoir sorti Kiefer, le gamin a explosé l’affreux Chela 6-3 6-1 en 57 minutes, chapeau mon petit ! Quand je disais qu’il était inconstant... Le Vaudois rencontrera Nadal au prochain tour pour une confrontation de toute beauté. Après deux échecs successifs, à Stan de prendre sa chance et de gagner enfin contre Popeye !

Rodgeur, lui, entre en lice ce soir contre le géant Karlovic qu’il rencontre pour la deuxième fois... en six jours. Comme à Bâle, le match risque de se jouer au jeu décisif. Allez Rodgeur, reste zen face à cette pluie d'aces et surtout face au public parisien. Aujourd'hui c'est mercredi, la journée des gamins, autant dire qu'il faut presque mettre des boules quiès avant d'entrer sur le court ! Déjà qu'un mioche de 14 ans c'est chiant à vivre, je te laisse imaginer 500 mioches parisiens, éduqués par la Star Ac' et Popstars, dans une salle de tennis, c'est à devenir cinglé. Après Bâle et son public de bons Suisses tranquilles, Rodgeur va découvrir Bercy et ses 10'000 grandes gueules... bon courage l'ami !

30.10.07

Je me suis fait une copine...

Rodgeur vient de gagner son septième tournoi en 2007, Rodgeur conserve brillamment son titre à Bâle, Rodgeur se tape une bombe sexuelle, Rodgeur est assuré de terminer l’année à la première place de la Race, Rodgeur est le plus grand tennisman de tous les temps, Rodgeur est le meilleur ambassadeur de la Suisse dans le monde, Rodgeur est un exemple pour les jeunes, Rodgeur blablabla, Rodgeur blibliblibli... Ben quoi ? Je ne sais plus quoi dire sur les exploits à répétition du maître ! Bon, y’a quand même une phrase qui n’a rien à faire là... Laquelle ? Ha ha ! Non franchement, chapeau Rodg, tu as de nouveau été épatant ! Que tous les ball-boys de la Halle St-Jacques prennent exemple sur toi, en espérant que le Federer de demain soit parmi eux !

Pas grand-chose d’autre à dire sur ce succès éclatant, désolé. Rodg était vraiment au-dessus du lot et a fait oublier son couac de Madrid de la plus belle des manières. Il y avait de l’émotion à Bâle où famille et amis du maître étaient réunis. Une petite verrée était organisée après la remise des prix dans l’espace VIP. Comme d’hab, Rodg était entouré des proches, des gros sponsors et des lèches-culs, et je peux te dire qu’il y en avait un wagon. Autant te dire qu’avec mon jeans troué, ma casquette Van Dutch et ma barbe de cinq jours, je n’avais pas tout à fait la même cour... Mais bon, j’ai quand même fait une rencontre dont je suis obligé de te parler : j’ai croisé Xenia Tchoumitcheva, l’ambassadrice des montres Candino, l’un des sponsors des Swiss Indoors de Bâle. Quelle tigresse, elle m’a fait durcir au premier regard ! Elle était donc payée pour se trémousser dans l’espace VIP et montrer son joli petit popotin aux vieux cochons, ce qu’elle faisait ma foi fort bien. Tout le monde bavait sur elle, fallait les voir, on aurait dit des marins débarquant au quartier rouge d’Amsterdam après six mois sur les mers, des vrais chacals.

Bref tu me connais, je ne suis pas resté les bras croisés à rien faire. J’ai bu mon verre de champagne cul sec et je l’ai abordé comme un grand : «Hé coquine, ça te dirait de faire un grand huit avec Marc Rosset ?» La Xenia répond : «Je ne parle pas aux inconnus». C’est pas ça qui allait me décourager : «Le grand huit avec Marc Rosset c’est 8 heures de fête, 8 heures de sommeil...et 8 heures de baise, et ceci pendant 8 jours de suite !» La petite est devenue verte de rage, a voulu me mettre une gifle et s’est mise à m’insulter en russe, bref, elle était complètement hystérique ! C’est là qu’a débarqué le grand patron de Candino, un très bon pote, qui lui a lancé : «Alors Xenia, tu fais connaissance avec mon ami Marc ? C’est un gentleman, ça fait plus de 10 ans qu’on se connaît». Et alors là la Xenia ne savait plus où se mettre, elle s’est mise à bégayer, à trembler, avant de lâcher : «Oui Monsieur, je fais connaissance avec votre ami, il est vraiment très poli». «Et très charmant, a-t-il ajouté. Fais attention Xenia, c’est un dragueur ce Marc !» Trop fort le mec ! Du coup j’ai passé toute la soirée avec eux, entre un patron qui m’adore et la Xenia qui me haïssait tout en faisant semblant de me trouver génial !


Le clou de la soirée fut atteint à 1 heure du mat lorsque le patron de Candino, en montée de champagne, nous a lancé : «Hé vous savez quoi ? Je vous verrais bien tourner une publicité ensemble !» J’ai hurlé de joie, la Xenia est tombée dans les pommes... Mythique !

26.10.07

Au revoir et merci Micha !

Voilà, Stan a été fidèle à lui-même. Après avoir brillamment sorti Nalbandian et disputé - je cite - «l’un des trois meilleurs matches de sa saison», le Vaudois n’a pas tenu le choc face à Berdych. Bien sûr, personne ne peut lui reprocher de n’avoir pas réussi à battre le numéro 13 mondial. Toutefois on a quand même l’impression qu’il est de nouveau passé à côté d’un grand coup, notamment dans cette première manche où il a galvaudé deux balles de set. Bref, on commence à le connaître le Stan, capable de nous sortir le match de sa vie un jour et de sombrer le lendemain. Prochaine étape pour lui : Paris-Bercy, le tournoi des «têtes pleines d’eau», pardon, des Parigots, j’y reviendrai...

Sinon les mecs, par rapport au mini-débat sous les commentaires, je tiens juste à vous confirmer que le capitaine de l’équipe suisse de Coupe Davis doit être... suisse, bien sûr ! Vous ne croyez pas qu’à l’époque, on aurait préféré avoir George Deniau sur le banc que l’insipide Roland Stadler ? Croyez-moi les gars, si le capitaine pouvait être un étranger, ça aurait fait longtemps que j’aurais soutenu la candidature de Yannick Noah. Ce mec est l’anti-Séverin Lüthi : il est drôle, charismatique, motivant et, surtout, il sait faire gagner une équipe ! T'imagines les dimanches soirs de victoire ? Ma soif et son herbe magique, un cocktail à finir en after à Rimini le lundi à 14 h à chanter pieds nus «Saga Africa» ! Quant à Forget, vous rigolez ou quoi ? Vous l’imaginez faire ses théories de docteur à Rodgeur comme il le fait sur l’antenne de France 2 ? S’il y a bien un truc que Rodg ne supporte pas, c’est bien qu’on lui donne des pseudo-conseils sur son jeu. Autant dire que Forget, l’homme à la science soi-disant infuse et à la gueule constamment ouverte, ne tiendrait pas un jeu et demi sur le banc. Forget a tout du joueur français casseur de couilles : gaucher tout d'abord, une carrière en demi-teinte (extraordinaire pour nos voisins), une fidélité sans fin à Lacoste et surtout la raquette la plus ridicule de l'histoire du tennis avec ses courbes intérieures et un anti-vibrateur en caoutchouc dans le manche qui sortait de 10 cm... Bref c'est vite vu, y'a pas un joueur à part lui qui pouvait jouer avec cette merde... Pardon, évidemment que le Parisien moyen en cours une semaine par an chez Pierre Barthes jouait avec ce rongeon pourri et tentait d'imiter le service volée de Guy. Bref, tu servais à plus de 180 avec cette raquette et t'avais la clavicule qui vibrait pendant trois minutes avec une tendinite en gestation et un tennis elbow assuré après 3 heures de jeu. Bon allez, j'arrête, je suis un peu salaud avec Guy. Mais en même temps, je n'ai jamais été vraiment copain avec ces joueurs au muesli à 7 h du mat, au footing à 8 h et surtout au lit à 22 h après un bon Scrabble et dix pages du dernier Frédéric Dard avant d'éteindre la lumière de la table de nuit où radio-réveil, montre et alliance de bon père de famille sont rangés comme dans un musée...

Avant de conclure, je tiens à faire un dernier hommage à un mec que j’aime bien : Micha Kratochvil. Maudit par les blessures, le Bernois a décidé de mettre un terme définitif à sa carrière. Il quitte le monde du tennis par la petite porte, dans l’indifférence presque générale. Je tiens personnellement à le remercier pour les quelques beaux moments passés ensemble. Non non, pas en boîte de nuit ou au cabaret, car le Micha était plutôt au régime lait fraise-tisane que vodka-pétards, mais sur le court ! Et tout particulièrement pour sa victoire héroïque face à Verkerk dans ce cinquième match du 1er tour de Coupe Davis face au Pays-Bas. Tu t’en souviens ? C’est en février 2003, putain c’était beau ! Micha, tu nous avais ouvert les portes des quarts de finale et de cette victoire historique contre la France à Toulouse. Malheureusement, tu étais passé à côté du plus grand moment de ta carrière l’année suivante, à l’image d’un certain George Bastl... Comme George, tu avais été envoyé au casse-pipe dans un cinquième match face à la France et comme George, tu avais craqué face à Escudé. Dans une patinoire de Malley surchauffée, tu n’avais pas trouvé les ressources physiques et mentales pour gagner ce troisième set puis ce match qui te tendaient les bras. Mais je ne t’en veux pas, je ne t’en ai jamais voulu, tu avais tout donné ce jour-là ! Allez à bientôt et bon vent Micha, c’est avec plaisir que je te paierai une panaché ou une Monaco la prochaine fois que je te croise !

19.10.07

En direct de la cathédrale de Zurich !

Libérez-moi, j’en peux plus ! Trois jours que je suis à Zurich et je suis déjà à bout. Je voulais tenter de me réconcilier avec le tennis féminin, ben autant te dire que c’est raté. Franchement ce tournoi, c’est de la merde en barre ! Et désolé d’être vulgaire. Toutes les filles ont l’air d’être cuites, épuisées, éteintes. Comme si elles venaient de disputer une demi-finale face aux All-Blacks suivie d’un Iron Man à Hawaï. Dementieva qui abandonne, Mauresmo sortie par une inconnue, Jankovic éliminée sans combattre, Ivanovic explosée par le taureau Golovin, c’est l’hécatombe ! Mais le pire c’est encore Hantuchova, ma préférée, sortie sans gloire par une lucky looser. Bref, il ne reste vraiment plus grand-monde : Justine «sans seins», la Bartoli et la Kuznetsova, ou plutôt «le» Kuznetsova devrais-je dire. Bon, y’a encore Vaidisova, une joueuse que j’apprécie beaucoup pour son jeu et son physique. Son seul défaut est qu’elle est tchèque... Eh oui, depuis mes deux nuits à l’hôpital de Prague, j’ai un peu de peine avec les filles de ce pays, mais je me soigne, t’inquiète pas ! Quand je pense qu’à Madrid Rodgeur, Nadal, Djokovic, Gonzalez et Nalbandian sont toujours en lice, j’ai l’impression que je me suis planté en acceptant l’invitation des organisateurs du tournoi de Zurich !

Pis sinon il y a encore eu une élimination qui n’arrange personne : celle de Patty Schnyder, la soi-disant chouchou du public. Je dis soi-disant car j’ai suivi son match hier soir et on ne peut pas dire que le public zurichois soutienne sa compatriote. Quelle bande de molachus ! Putain, faut expliquer aux Zurichois que le Hallenstadion n’est pas une cathédrale et qu’ils ont le droit d’encourager les joueuses, voire de pousser des gueulées, mais faut pas exagérer. Je veux bien admettre que Patty n’est née avec le sens du show dans le sang mais merde, ils pourraient quand même montrer un peu plus d’enthousiasme ! Tu me diras que ce n’est pas en remplissant leur stade de trois quarts de banquiers qu’ils arriveront à mettre le feu. D’un autre côté, à part des banquiers, des assureurs et des auditeurs, y’a pas grand-chose d’autre à Zuri, alors y’a franchement rien à espérer d’un tournoi organisé dans cette ville, à part de gros sponsors et des loges pleines ! Ceci étant, je trouve absolument débile l’idée de Swiss Tennis d’organiser le match de Coupe Davis face à la Pologne à Kreuzlingen. Alors que les rencontres disputées en Suisse allemande n’ont jamais fait le plein (j’en sais quelque chose !), alors que la majorité de l’équipe et des supporters est suisse romande, pourquoi aller s’enterrer dans le canton de Thurgovie ? J’imagine que c’est encore une brillante idée de mon ami Séverin Lüthi... En trois ans sur le banc, il aura réussi à reléguer l’équipe suisse et à nous faire passer un week-end à Kreuzlingen... Et dire que j’ai été viré comme un malpropre après avoir amené la Suisse en demi-finale et fait rêver Malley trois jours durant, y’a parfois des injustices qui font mal ! Bref, les Suisses allemands n’aiment pas Marc Rosset et vice versa !

17.10.07

Là, j’ai merdé !

Putain les mecs désolé ! Je vous ai laissé tomber... Vous n’imaginez pas ce qu'il m’est arrivé... Le soir de la défaite de la Suisse en Coupe Davis, je suis parti en boîte à Prague, bien décidé à faire le con et à oublier ce week-end pourri. J’ai fini dans un club sur la place Venceslas. Vodka lemon sur vodka lemon, j’étais beau chaud et commençais gentiment à durcir. Puis vers 2 heures du mat’, je me suis fait aborder par une bombe. T’aurais dû la voir... Un croisement entre Eva Herzigova et Adriana Karembeu, une meuf à faire bander un mort. J’avais de la peine à y croire mais voilà, j’étais fait comme un Polonais et ne me suis pas posé de questions. J’ai fait péter une bouteille de champagne, puis une deuxième puis une troisième... Rond comme une queue de pelle, je lui lance à 4 heures du mat’ : «Hé coquine, viens dans ma piaule, je vais te faire un tour de magie : je te saute et tu disparais !» Elle m’a regardé d’un air méchant et m’a répondu du tac au tac : «Rigole mon grand, c’est moi la magicienne ce soir...»

C’est les derniers mots dont je me rappelle... Me suis réveillé deux jours plus tard dans un hôpital en banlieue de Prague, une camisole blanche sur les épaules. Cette garce m’avait drogué en mettant une pastille dans mon verre, une vraie pro. Inutile de te dire qu’elle m’avait tout volé : blackberry, passeport, carte de crédit et cash ! Putain j’avais la haine, il ne m’était jamais arrivé un truc pareil. Je me suis fait avoir comme un bleu et n’en suis pas fier. Et moi qui envoyais des sms à mes potes durant la soirée pour leur dire que j’étais le «King of Prague»... Ils se sont bien foutus de ma gueule. Bref, j’ai bien calmé ma consommation d’alcool ces trois dernières semaines et suis resté sagement à la maison, d’où mon silence sur ce blog. Je te jure, j’ai même regardé le concours de Miss Suisse samedi soir. Quel désastre. Autant te dire que Miss Suisse c'est pas le concours de Miss Italie sur la Rai avec les 50 bombes qui défilent ! Là t'as une page du catalogue Spengler, deux de Vögele et la sélection des célibataires du mois de Meetic. Bref, 20 nunuches prêtes à te sortir des inepties qu’Eve Angeli ou Jean-Claude van Damme ne renieraient pas... A peine capables de déambuler en talon ou tout juste aussi classes qu'une vache fribourgeoise qui arrive à l’alpage après 3 heures de voyage en camion... Vraiment à pleurer ce concours ! Et je ne te parle même pas de l’animateur de la soirée, un bellâtre gominé à la tête de premier de classe qui s’extasiait devant les Backstreet Boys... Je peux te dire qu'après un samedi soir à la maison devant ta télé, tu comprends vite pourquoi ça fait 20 ans que tu prends des cuites avec tes potes !

Sinon parlons tennis. Bravo à Stan pour sa semaine à Vienne qui s’est terminée par une valse, ha ha ! Seulement voilà, deux jours après le gamin prend une branlée par Kiefer à Madrid. Comme s’il n’arrivait pas, à tout juste 22 ans, à supporter deux tournois de suite. Bref, la régularité et Stan, c’est comme la fidélité et Cecilia Sarkozy : ça ne va pas ensemble ou alors ça ne dure que quelques mois ! Rodg, lui, a repris la compétition après trois semaines de break (comme moi, hein). Il pourrait retrouver une vieille connaissance en huitième de finale, le vilain petit Canas. Sinon je vais faire mon grand retour sur le circuit et accessoirement dans le monde de la nuit. Devine où ? A Zurich bien sûr ! Au programme tournoi l’après-midi et virée au Niederdorf le soir. Bref, deux trois matches d’Ivanovic et Dementieva pour me mettre l’eau à la bouche et ensuite départ en boîte pour taquiner la Zurichoise. Et là promis, je ne quitterai plus mon verre des yeux, quitte à le scotcher au bout de ma main !